Initiée par un collectif d’associations de la société civile en partenariat avec les arrondissements municipaux de Jnane Al Ward et d’Agdal de Fès, cette rencontre, la première du genre, a permis à une pléiade de jeunes virtuoses du Maroc et de l’étranger de concourir pour le Prix de la meilleure voix et de la meilleure chanson engagée, pour lequel un jury d’artistes du Maroc et d’Égypte, dont Nouamane Lahlou et l’Égyptien Shabana, devait trancher. Lors d’une conférence, Saïda Fikri a salué les élus et les acteurs de la société civile œuvrant dans les domaines de la poésie, de l’encouragement de la lecture, du handicap, de l’épanouissement de la jeunesse de Ain Nokbi, soulignant que «la lecture constitue un moyen efficient pour l’épanouissement de la jeunesse et pour le progrès et la prospérité du pays».
Elle a assuré que son «retour au Maroc lui donne un nouveau souffle et un nouveau dynamisme» pour aller de l’avant et donner le meilleur d’elle-même pour l’essor de la chanson marocaine et pour la pleine satisfaction de son public. Auteure, compositrice et interprète, Saïda Fikri, qui a regagné en 2014 le Maroc après une longue absence, a affirmé «qu’elle se considère une artiste engagée sans pour appartenir à un parti ou à une organisation politique». Et d’ajouter : «Je suis engagée avec le peuple marocain, sans aucune médiation partisane. Je suis un être humain qui essaie de s’adresser à l’esprit et à l’âme de l’humain et à abonder dans son sens jusqu'à mon dernier souffle».L’artiste rifaine, qui a signé son retour en se produisant dans des festivals, dont «Mawzine», chante en plusieurs langues dont l’arabe, le français et l’anglais. Elle a dédié une chanson au Sahara marocain sous le titre «My Sahara» avec les artistes américains du «New World Chorus» et interprété «Ya khaleq lbhor» (O créateur des océans), une chanson spirituelle écrite par son frère Khalid Fikri.
Évoquant ses projets, l’artiste militante a révélé qu’elle partira en tournée dans le golfe, notamment à Doubaï, puis en Chine, au Japon, en Inde et en Égypte sans «me départir de mon style connu et apprécié».
