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«Au pays des merveilles» en tête du box-office marocain

Selon le tableau statistique du box-office, publié par le Centre cinématographique marocain sur son site internet, le film de la réalisatrice Jihan El Bahar a enregistré 93.642 entrées et 4.493.865 DH de recettes.

«Au pays des merveilles» en tête du box-office marocain
«Au pays des merveilles» raconte l'histoire d’une femme bourgeoise, snob et prétentieuse, interprétée par Majdouline Idrissi, que les événements ont poussée à partager la vie d’une famille modeste dans les montagnes du Moyen Atlas.

Le film marocain «Au pays des merveilles», de la réalisatrice Jihan El Bahar, arrive en tête du box-office des films marocains au titre du premier semestre 2017 (du 1er janvier au 30 juin). Selon le tableau statistique du box-office, publié par le Centre cinématographique marocain sur son site internet, «Au pays des merveilles» a enregistré 93.642 entrées et 4.493.865 DH de recettes. Le long métrage est également arrivé en tête des films marocains et étrangers dans les salles de cinéma nationales, devant le blockbuster américain «Fast and Furious 8» (États-Unis) qui a enregistré 60.967 entrées et des recettes supérieures à 3.187.459 DH. Ce film a été projeté́ dans les salles de cinéma depuis le mois de mars. Des acteurs de renom y ont participé, notamment Majdouline Idrissi, Aziz Dadas, Mohamed Choubi, Malek Akhmiss, Houda Sidki et Fadwa Taleb.

«Au pays des merveilles» raconte l'histoire d’une femme bourgeoise, snob et prétentieuse (interprétée par Majdouline Idrissi), que les événements ont poussée à partager la vie d’une famille modeste dans les montagnes du Moyen Atlas où les conditions de vie sont difficiles et le quotidien est pénible. Accompagnée de son chauffeur (Aziz Dades) et de deux membres de la famille de celui-ci, une cheikha cleptomane (Fadoua Taleb) et un violoniste souffrant de tics nerveux (Malek Akhmiss), elle vivra une série d’aventures burlesques. Le film a été tourné à 80 kilomètres de la ville d’Azrou.

Ce long métrage lève le voile sur la souffrance des habitants de l'Atlas. La réalisatrice a adopté une approche comique pour mettre à nu la vie dans les montagnes dans des conditions climatiques dures et en l’absence d'infrastructures de base. Jihane El Bahhar avait confirmé que ce n’était pas facile de tourner pendant deux mois dans la région d’Azrou. «Au pays des merveilles» nous rappelle la réalité des coins reculés. «Mon but est que le film éveille chez le spectateur des émotions et nourrisse des sentiments positifs qui le poussent à la réflexion et à la méditation», déclare Jihane El Bahhar.

Le scénario, la réalisation et le jeu des acteurs ont été applaudis à plusieurs occasions par les spectateurs et les professionnels du septième art. Ce film a récemment remporté le Prix de la réalisation au Festival de Saïdia. Le jury du festival a également attribué le Prix de l’interprétation masculine à Aziz Dadas pour son jeu dans le film. Fadwa Taleb a aussi remporté le Prix de l’interprétation féminine. Le long métrage de Jihane El Bahhar a été également récompensé au Festival ciné-plage Harhoura. Houda Sedki a reçu le Prix de la meilleure actrice, alors que l'actrice Majda Zaoui a eu le premier Prix du jury avec une mention spéciale. Le Festival ciné-plage a aussi octroyé le Prix du scénario au film.

Ce long métrage est une étape cruciale dans le parcours de Jihane El Bahhar puisqu’il confirme un parcours artistique professionnel exemplaire dans la scène cinématographique et audiovisuelle nationale. Lauréate de la section audiovisuelle de la Faculté Ben M’sick de Casablanca, Jihane El Bahhar a participé à la cellule de scénario de plusieurs sitcoms : « Lalla Fatima», «Dar oumi Hania» en passant par «Yak hna jirane». Elle s’est ensuite consacrée à l’écriture des téléfilms : «Had sadaqua» de Adil Fadili, «Juste pour les couples» de Hassan Benjelloun, et des films cinématographiques, notamment «Femmes en miroirs» de Saad Chraïbi.

Après plusieurs stages de perfectionnement de sa formation au Maroc et à l’étranger dans des spécialités de l’industrie cinématographique, Jihane El Bahhar a donné vie à son premier court métrage «shift+sup» qui a été primé dans plusieurs festivals nationaux et internationaux, dont le Prix du meilleur scénario dans la huitième édition du Festival international de Beyrouth. Le film «L'âme perdue» va constituer une marque distinctive du portefeuille de la réalisatrice, après avoir remporté dans le Festival du film de Tanger le Prix de la critique et celui du scénario. Le court métrage «Dernier chapitre», qui a assoiffé les critiques et les adeptes du cinéma pour la sortie de sa première expérience dans les longs métrages, a également succédé à cette réussite.

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