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«Le Corporate représente 35% de l’activité de BMCI»

«Le Corporate représente 35% de l’activité de BMCI»
Après Casablanca, le groupe BMCI entamera en 2018 des transformations dans ses autres centres d’affaires situés dans les principales villes du pays, précise Idriss Bensmail.

Le Matin-Éco : Le réseau des centres d’affaires BMCI a fait l’objet d’une 
nouvelle organisation. Quels en sont les principaux objectifs ?
Idriss Bensmail :
Nous avons entamé une profonde restructuration de notre dispositif commercial des centres d’affaires de BMCI au niveau du Grand Casablanca afin que notre réseau s’adapte au mieux avec le nouveau découpage économique de la ville. Il s’agit également de réinventer le parcours client qui est davantage digitalisé et complet. 
En effet, nous avons opté pour le concept «One stop shop», où le client peut bénéficier des services et produits classiques de la banque, mais également des services parabancaires comme le leasing, le factoring, la banque privée ou encore la finance participative. Enfin, cette réorganisation est traduite par des points de vente cosy et smart, où nos équipes pourront accueillir, dans les meilleures conditions, nos clients PME (petites et moyennes entreprises), grandes entreprises, multinationales...

Cette réorganisation sera-t-elle généralisée dans les autres villes ?
Tout à fait. Pour Casablanca, nous sommes passés de 7 à 3 centres d’affaires (Casa centre, Casa Sud et Casa Nord) qui seront tous opérationnels d’ici la fin d’année. Par la suite, en 2018, nous allons entamer des changements dans nos 5 centres d’affaires situés dans les grandes régions du pays, de Tanger à Laâyoune.
Ceci impliquera-t-il des réductions d’effectifs ? 
Ce changement n’implique pas de réduction d’effectifs, au contraire nous allons opérer de nouveaux recrutements. Par exemple, l’ensemble des collaborateurs des centres d’affaires de Casablanca participe à ce changement et se trouve renforcé par de nouveaux recrutements afin de renforcer le «middle office» entre autres. De même, la nouvelle configuration des centres d’affaires implique la mobilisation de l’ensemble des métiers spécialisés. Des experts dans le leasing, le factoring et le le cash management, à titre d’exemple, seront affectés à ces centres d’affaires. L’objectif final est d'améliorer l’expérience client pour qu’elle soit plus complète et efficiente.

Quelle est la part du Corporate dans le financement du groupe BMCI ?
Le Corporate banking représente 35% de l’activité de BMCI aux côtés de la banque Retail. En termes de crédit, nos parts de marché sont en forte augmentation notamment sur les crédits à l’investissement et le leasing. Cette dynamique traduit notre volonté de participer amplement au financement de l’économie marocaine et des PME marocaines.

Comment se comportent les différents pôles de l’activité Corporate ?
Tous les métiers spécialisés suivent une tendance très favorable. Concernant le cash management, nos parts de marché ne cessent de croître, et ce, grâce à nos solutions innovantes de plus en plus digitalisées. Globalement, l’ensemble des métiers spécialisés dans le parabancaire représente un axe de développement extrêmement important pour nous, puisque ce segment bancaire est réputé faciliter le quotidien des entreprises grâce à l’accompagnement et le conseil.

Qu’en est-il du segment offshore ? 
Nous sommes bien positionnés sur ce segment à travers BMCI Offshore. Cette dernière dispose d’une bonne expertise dans les secteurs automobile et aéronautique. 
En effet, nous contribuons au développement des zones offshores qui ont connu l’implantation de nombreux équipementiers ces dernières années. Ces derniers nécessitent un accompagnement bancaire, que nous prodiguons sur l’ensemble des zones offshore.

Quelles sont vos perspectives de croissance ? 
Notre plan de croissance donne ses fruits et les résultats du premier semestre de cette année réconfortent nos ambitions optimistes et volontaristes. Nous continuons à gagner des parts de marché dans le financement des entreprises que ce soit les PME, les grands comptes ou les multinationales. Nos perspectives sont bonnes et nous sentons une certaine reprise des crédits depuis l’été. 


 

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