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«Pour l’ensemble de nos filières, le taux d’employabilité des étudiants est de 91%»

Le défi de diversité de l’offre de formation est bien remporté par l’Université Mundiapolis qui propose 38 filières allant de la politique, la santé et le business administration aux technologies de pointe. Ce choix de diversité traduit une volonté de l’Université de répondre aux exigences du marché de l’emploi en termes de profils et de compétences.

«Pour l’ensemble de nos filières, le taux  d’employabilité des étudiants est de 91%»

Le Matin : Six pôles d’enseignement qui couvrent plusieurs filières. Pensez-vous que les besoins du marché de l'emploi sont ainsi comblés ou pensez-vous enrichir encore cette offre ?
Dr Amine Bensaïd : Effectivement, nous sommes l’une des rares universités au Maroc à proposer 38 filières toutes accréditées et réparties en 5 pôles d’enseignement : Sciences de la santé, Ingénierie, Business School, Sciences politiques, sociales et juridiques, et Formation exécutive. Nous disposons également de 21 parcours en double diplomation internationale, et de 28 parcours assurant une grande proximité à l’entreprise (incluant également les cours du soir et week-end) de niveau licences professionnelles, M1 et M2, Masters spécialisés et Doctorat in Business Administration (en partenariat avec l’Université de Nice-Sophia Antipolis).
Si nous avons choisi de développer autant de filières, c’est justement pour répondre au mieux aux besoins du marché. Notre objectif, en tant qu’Université, est de garantir que les compétences techniques et humaines de nos étudiants et lauréats soient adaptées à la demande des entreprises. C’est pour cela, que nous entretenons une relation solide avec nos entreprises partenaires, car nous sommes intimement convaincus que l’intérêt de nos étudiants se mêle à celui des entreprises employeurs.

Nous sommes d’ailleurs sans cesse à l’écoute des entreprises, nous les sollicitons en amont de la création de nos programmes académiques afin de co-définir les compétences attendues en fin de cursus. C’est ainsi que construisons des formations avec une approche par compétences, en adéquation avec les compétences-métiers recherchées et que nous nous évertuons à améliorer en continu l’employabilité de nos étudiants. Et nos excellents chiffres en témoignent : pour l’ensemble de nos filières, le taux d’employabilité de nos étudiants est de 91 et 50% d’entre eux trouvent un emploi dans les 3 mois de leur diplomation !
Enfin, nous développons régulièrement de nouveaux programmes, en puisant dans une intelligence collaborative avec nos partenaires en entreprise et nos partenaires parmi les institutions académiques internationales. C’est une autre manière pour nous de coller au mieux aux besoins de l’entreprise. Par exemple, une de nos importantes nouveautés de cette rentrée est la création de 4 nouvelles filières «en alternance» entre l’Université et l’entreprise. Durant un semestre d’alternance, l’étudiant passe les 2/3 de son temps en entreprise.

Quels sont d'après-vous les principaux métiers de demain et comment attirer les bacheliers vers ces métiers ?
Les principaux métiers de demain sont les métiers dans des secteurs de pointe comme l’aéronautique, le génie industriel et électronique (systèmes embarqués) au vu des stratégies sectorielles du Maroc, la santé (kinésithérapie, orthophonie, psychologie) au vu des besoins colossaux au Maroc et de par le monde, mais également le management (et également la logistique, finance, marketing et droit des affaires) qui restent cruciaux pour la compétitivité des entreprises.
Par exemple, l’aéronautique est un secteur en pleine croissance avec plus de 12.000 emplois créés tous les ans. Cette forte croissance s’accompagne d’un fort recrutement, car il s’agit d’une industrie qui a un besoin important en compétences humaines et techniques. C’est pour cela d’ailleurs que nous avons signé deux partenariats stratégiques avec Bombardier (un leader mondial) et le GIMAS (le Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales) pour les accompagner dans le développement de l’industrie aéronautique au Maroc.

Concernant le secteur de la santé, comme vous le savez, le Maroc fait face à une pénurie de professionnels du soin. Notre objectif au sein de la Faculté des Sciences de la santé est bien de former des professionnels de la santé compétents, rapidement opérationnels dans les divers domaines de leur spécialité, se distinguant par leur pluridisciplinarité et leur ouverture sur l'environnement, désormais international et hautement concurrentiel. Concrètement, cela se traduit par la mise en place de programmes académiques respectant les standards internationaux, par une pédagogie centrée sur l'acquisition des compétences, par l'offre de formation en adéquation avec les besoins de l'emploi, par l’utilisation des progrès du savoir médical se conjuguant avec les formations pratiques sur le terrain.

Vous avez lancé une initiative de partenariat avec Bombardier et GIMAS pour la formation aux métiers de l’ingénierie aéronautique. Quel bilan faites-vous de cette première expérience et comptez-vous la reconduire pour d'autres secteurs ?
Comme je vous le disais, nous avons en effet signé, en mai dernier, un accord de partenariat stratégique avec le GIMAS et Bombardier dans le cadre de notre pôle d’excellence en aéronautique. Nous sommes très heureux de cette collaboration qui augure de belles perspectives pour nos étudiants (stages, projet de fin d’études, accès à l’expertise professionnelle…) et les salariés de ces deux entités (formations certifiantes).
Aujourd’hui, il est encore trop tôt pour dresser un bilan complet de ces partenariats, mais ce que je peux vous dire, c’est qu’en marge de ce partenariat, nous développons un Laboratoire dédié aux attentes de formation aux métiers en gestion aérospatiale (CAMD), à destination des salariés de Bombardier, ainsi que de nos étudiants et de tous les professionnels du secteur. Ce laboratoire permettra la formation aux métiers en gestion aérospatiale, et dans les domaines de l’ingénierie de conception, de production, de qualité et d’industrialisation. Des équipes mixtes d’ingénieurs et de professeurs mettent leurs expertises respectives en commun pour concevoir et déployer ce laboratoire.
En ce qui concerne le partenariat signé avec le GIMAS, l’Université Mundiapolis assurera des formations continues pour les entreprises du groupement dans le domaine de l’ingénierie de conception, de production, de qualité et d’industrialisation. Ces formations seront assurées par nos enseignants de l’école d’ingénieur qui bénéficient tous d’une expertise-métier très pointue. Le GIMAS sera également partenaire dans le CAMD.

Vous venez de rejoindre l'Honoris United Universities, premier réseau panafricain d’enseignement supérieur privé. Quelle est la valeur ajoutée pour l'université ?
Notre récente initiative en tant que membre fondateur du réseau Honoris United Universities, le premier réseau panafricain d’enseignement supérieur privé, représente l’aboutissement de notre stratégie visant à former une nouvelle génération de jeunes professionnels capables de saisir les opportunités de leadership qui s'ouvrent avec le développement de l'Afrique, qui attire de plus en plus d'intérêt et d'investissement internationaux. Nous avons bien constaté que les pays et les plus grandes multinationales incluent désormais l’Afrique en tant que nouvelle composante importante de leur stratégie. Nous sommes intimement convaincus que nous pouvons contribuer concrètement à la formation de leaders africains, «nouvelle génération», compétitifs sur le marché du travail.

Aujourd’hui, ce sont 7 institutions dans 9 pays et 30 villes en Afrique qui appartiennent au réseau d’Honoris United Universities, chacune avec plusieurs partenaires académiques internationaux. Cela ouvre de belles perspectives de mutualiser nos efforts de formation et de fusionner les savoirs et pratiques pour une offre académique différenciée avec une agilité multiculturelle. Concrètement, cela signifie que nos étudiants et professeurs pourront bénéficier de nouveaux programmes de collaboration, de formation, et de recherche avec d’autres institutions membres.

Quelles sont les nouveautés pour la rentrée 2017-2018 ?
Nous avons de grands projets pour nos étudiants encore cette année… Nous sommes très heureux de lancer de nouvelles initiatives importantes et de contribuer au développement au Maroc d’un enseignement supérieur internationalisé et très performant en termes d’employabilité des lauréats. Pour cette rentrée universitaire, nous poursuivrons notre internationalisation avec de nouveaux accords de partenariat que nous signerons prochainement avec des universités en Europe du Sud, en Afrique et aux États-Unis. Nous viserons notamment les filières Santé, Ingénierie et Management (avec ses différentes spécialités). En outre, nous boosterons notre programme de stages à l’international.
De nouvelles filières seront créées notamment en alternance dans le secteur de l’aéronautique, de la logistique, du droit et dans la formation (comptabilité-contrôle-audit) menant à l’expertise comptable. La vie de nos étudiants est également une priorité et nous avons fait le choix d’ouvrir un City Campus dans le centre de Casablanca. 

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