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Le long métrage «Razzia» de Nabil Ayouch a été présenté récemment au Festival du film de Toronto (TIFF). Cette première mondiale du film a suscité des réactions positives selon les retours du réalisateur et Maryam Touzani, actrice principale et co-scénariste au film. Le public a montré un réel intérêt pour la direction, la structure et les sujets abordés dans le film. Ce dernier traite des droits civils et de l'éducation dans le monde arabe à travers le regard de Nabil Ayouch. Des commentaires sur les réseaux sociaux ont loué le jeu des acteurs, notamment Amine Ennaji. «Razzia» sera projeté en janvier prochain dans les salles de cinéma marocaines. Il a déjà été projeté du 23 au 29 août dans la salle du cinéma Colisée à Marrakech. Ce film a été choisi par le Centre cinématographique marocain pour représenter le Maroc à la présélection pour l'Oscar du meilleur film étranger, édition 2018. Ce choix a cependant suscité une grande polémique parmi certains professionnels du cinéma et amateurs du septième art au Maroc. Ces derniers ont critiqué la composition de la commission qui l'a sélectionné. Ils ont souligné des liens entre le réalisateur et des membres de ladite commission.
Rappelons que «Razzia» a été sélectionné parmi huit autres films : «Les larmes de Satan» de Hicham El Jebbari, «Basta» de Hassan Dahani, «Au pays des merveilles» de Jihane Bahhar, «L’innocent» de Fahd Lachheb, «La main de Fadma», d’Ahmed Maânouni, «Le milliard» de Mohamed Raïd El Mehtahi, «Fidaa» de Driss Chouika, ainsi que «La nuit ardente» de Hamid Bénani. Tourné à Casablanca, Ouarzazate et dans les montagnes de l'Atlas, «Razzia» tisse cinq histoires distinctes. Certaines se déroulent au début des années 1980 et d'autres dans le Casablanca d'aujourd'hui. Le fil rouge du film est un professeur ayant enseigné dans un village amazigh de l'Atlas en 1982. Ce film met la lumière sur l'intolérance, l'ignorance et le problème des libertés personnelles.
