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Bonne nouvelle pour les industriels voulant investir dans la dépollution hydrique. Selon nos informations, l’Agence française de développement (AFD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et BMCE Bank of Africa s’apprêtent à activer le protocole d’entente qu’ils ont signé en novembre dernier à Marrakech – en marge de la COP 22 – pour la mise en place d’une «ligne de crédit bleue», dédiée à la protection de la ressource en eau. Une première au Maroc et même en Afrique.
Cette ligne de financement, s’inscrivant dans l’adaptation au changement climatique, sera accordée à BMCE Bank of Africa qui rétrocédera les fonds aux industriels afin de financer des projets tels que la dépollution hydrique, le recyclage, la réutilisation des eaux usées traitées ou encore la réduction des fuites. D’après des sources officielles, cette ligne bleue sera dotée, dans une première phase, de 20 millions d’euros, financés à parts égales par l’AFD et la BEI. Ces prêts sont désormais soumis à l’examen des bailleurs de fonds européens. À travers ce dispositif, BMCE Bank of Africa a également l’intention de mieux sensibiliser ses clients aux technologies contribuant à la protection de la ressource en eau. Rappelons que l’AFD et la BEI sont déjà partenaires de BMCE Bank of Africa dans le financement de l’énergie durable à travers la ligne de crédit dédiée «Morocco Sustainable Energy Financing Facility» (MorSEFF), initiée par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Ce programme européen avait mobilisé 55 millions d’euros en faveur de BMCE Bank of Africa pour une rétrocession à des emprunteurs secondaires éligibles (entreprises privées) à des fins d’investissements dans l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.
À travers ce nouveau partenariat BMCE Bank of Africa a pour ambition de réitérer son engagement en faveur de la finance durable «une finance à impact positif», particulièrement dans le contexte du stress hydrique que connaît le Maroc. Le but étant d’accompagner les entreprises marocaines dans leur mise en conformité avec la réglementation en termes de prétraitement des eaux tout en améliorant leur rentabilité à travers la réutilisation des eaux usées. Et par conséquent accompagner le pays dans le renforcement des réseaux d’eau et d’assainissement.
