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97 millions de DH pour un nouveau centre d’enfouissement et de valorisation

La ville de Tétouan sera dotée d’un nouveau centre d’enfouissement et de valorisation des déchets ménagers. La réalisation de ce projet coûtera 97 millions de dirhams. Il couvrira 60 ha et sera équipé entre autres de 6 casiers construits en 3 phases, un système de collecte et traitement des lixiviats, un système de collecte et gestion du biogaz et un centre de tri.

97 millions de DH pour un nouveau centre d’enfouissement et de valorisation
La quantité totale des déchets produite dans la région est estimée à 4,895 millions de tonnes sur 20 ans, soit une moyenne de 244.753 tonnes par an qui constitue un plancher prévisionnel.

Opérations stratégiques pour l’assainissement solide dans la ville de Tétouan. La province planche sur l’opérationnalisation d’un nouveau centre d’enfouissement et de valorisation des déchets ménagers et la réhabilitation de l’actuelle décharge de la ville. Le groupement des communes Seddina pour Environnement relevant de la province vient de lancer un avis de pré-qualification des entreprises pour la gestion déléguée du nouveau centre d’enfouissement. Le projet, dont le coût de réalisation s’élève à près de 97 millions de dirhams, couvrira une superficie de 60 hectares de terres collectives. Il est situé à environ 3 km à l’ouest du centre de la commune de Seddina. Le centre d’enfouissement projeté sera équipé entre autres de 6 casiers construits en 3 phases, un système de collecte et traitement des lixiviats, un système de collecte et gestion du biogaz, un centre de tri et un matériel roulant pour l’enfouissement. Sa mise en service permettra la création de 200 emplois directs sur site (enfouissement et centre de tri) et 250 emplois indirects et temporaires.

Selon le groupement des communes de la province, la quantité totale des déchets produite dans la région est estimée à 4,895 millions de tonnes sur 20 ans, soit une moyenne de 244.753 tonnes par an qui constitue un plancher prévisionnel. La zone d’enfouissement pour les 20 ans d’exploitation de la décharge (trois phases de construction) sera composée de 6 casiers hydrauliquement indépendants et couvrira une superficie totale d’environ 15 ha. Lors de la première phase du projet, seulement 5 hectares seront aménagés (casiers 1 et 2).

Par ailleurs, la production des lixiviats variera de la première année à la cinquième année entre 35.000 et 43.000 m3. La plateforme abritera un bassin tampon de stockage des lixiviats pour homogénéisation. Ce dernier permettra également une évaporation naturelle et une réinjection dans les déchets pour augmenter la production du biogaz. En aval à ce système, le groupement prévoit la mise en place une filière de traitement biologique (lagunage aéré) suivi du traitement par osmose inverse. Les autorités délégantes tablent sur la production de 26,500 millions de m3 de biogaz pendant les cinq premières années. 

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