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Carrefour entre le Gabon, le Cameroun et la Guinée équatoriale, la ville d’Oyem est un mélange chaleureux d’ethnies, de dialectes et de couleurs. Sur les 40.000 habitants de la capitale de la province du Woleu-Ntem, environ un millier avait pris rendez-vous place de la Liberté pour suivre le match d’ouverture de la CAN 2017. Une simple estimation, puisqu’aucune évaluation sérieuse ne peut être envisagée, tant l’endroit est ouvert sur le principal boulevard de la ville. «On gagnera 3-0 !» lance un supporter gabonais, portant le maillot floqué du numéro 9.
La star gabonaise déchaine toutes les fureurs, lorsqu’il inscrit le but du 1-0 peu après la pause. «Tout le monde ici adore Aubameyang, explique Alex. C’est normal, parce qu’il est du Woleu-Ntem. C’est l’enfant du pays», affirme-t-il en souriant, entre le klaxon d’une voiture qui passe à côté de la Fan Zone et les nombreux cris de joie. Dans la foule, un supporter camerounais, portant fièrement le maillot d’un autre célèbre numéro 9, Samuel Eto’o. Car à Oyem, les nationalités sont nombreuses et assumées, comme Mustapha, un boulanger mauritanien, ou encore son voisin du magasin d’à côté, un Tchadien.
Le rêve tourne au vinaigre, la fête ne s’arrête pas
Les minutes s’égrènent très lentement, jusqu’aux arrêts de jeu, lorsque la Guinée-Bissau égalise. Le temps semble s’être arrêté, tant la désillusion est grande. Quelques sifflets retentissent, mais la majorité est bien trop tétanisée pour réagir. Il faudra plusieurs minutes pour avoir une première réaction. «Ils ont mal joué, sermonne une dame. On passera en quart de finale, rétorque-t-elle à un supporter qui tentait de relativiser. Mais dès qu’on y sera, on commencera à dégager le ballon, sans trop savoir quoi en faire.» Une analyse honnête et pertinente et qui ferait rougir n’importe quel technicien ou expert. Rendez-vous mercredi pour vérifier si la prophétie se réalisera.
Échos de la CAN
Les excuses de la CAF.
Un incident technique dû à une défaillance du système de sonorisation a perturbé le coup d'envoi de la rencontre Burkina Faso-Cameroun. La Confédération africaine de football et le Comité local d'organisation de la Coupe d'Afrique des nations Total, Gabon 2017, ont présenté leurs excuses aux équipes, aux officiels, aux supporters et aux téléspectateurs.
Hayatou candidat à un 8e mandat.
Le Camerounais Issa Hayatou, président de la Confédération africaine de football (CAF) depuis 1988, est candidat à un huitième mandat à la tête de l'instance pour la période 2017-2021, a annoncé la CAF vendredi à Libreville. Âgé de 70 ans, Hayatou aura un seul rival pour cette élection prévue le 16 mars prochain : Ahmad, le président de la Fédération malgache. Cette annonce est intervenue à la veille du lancement de la Coupe d'Afrique des nations 2017 organisée au Gabon. La CAF a changé ses statuts en septembre 2016 et le nombre maximum de mandats à la tête de l'instance sera désormais limité à trois. Mais cette mesure ne prend effet qu'après l'élection de 2017 et n'empêche pas Issa Hayatou de se présenter à nouveau.
La Guinée-Bissau arrache le nul face au Gabon.
Pays organisateur de l'édition 2017 de la CAN, le Gabon s'est fait surprendre à Libreville. Les Gabonais ont concédé le match nul (1-1) face à une vaillante équipe de Guinée-Bissau. Servi par Denis Bouanga, le capitaine des Panthères et joueur du Borussia Dortmund, Pierre-Emerick Aubameyang, a inscrit le but de son équipe à la 52e minute. Mais les Gabonais, qui dominaient le match depuis le début, se sont fait surprendre dans les toutes dernières minutes par le but égalisateur de Juary Soares, sur une tête plongeante. La Guinée-Bissau frappe fort dans cette CAN, alors que le Gabon semblait nettement supérieur en tout point.
Le Burkina Faso et le Cameroun se neutralisent 1-1.
Le Burkina Faso et le Cameroun se sont neutralisés sur le score d'un but partout, samedi au Stade de l'amitié, à Libreville, en match de la phase de poule de la Coupe d'Afrique des nations 2017 (groupe A). Benjamin Moukandjo a ouvert le score pour les Lions indomptables en transformant un coup franc à la 35e minute du jeu, avant qu'Issoufou Dayo n'égalise pour les Burkinabés à la 72e minute de jeu.
