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À quoi ressemble l’entreprise idéale ?

Où fait-il bon travailler ? Quelles sont les caractéristiques du bon employeur ? Quels sont les critères de motivation les plus appréciés par les salariés ? C’est pour répondre à ces questions que Rekrute a mené une nouvelle enquête consacrée cette fois-ci au thème de «L’entreprise idéale».

À quoi ressemble l’entreprise idéale ?
Le style management de l’entreprise est également un critère de base qui attire l’attention des lauréats à l’embauche.

Menée auprès de 5.236 Marocains, majoritairement jeunes (49% des répondants ont entre 25 et 34 ans), les résultats de cette enquête font état d’un certain nombre d’indicateurs qui traduisent bien le changement des mentalités et la révolution que connait le monde du management. Une réalité bien présente à l’international, mais qui se confirme également au niveau national.

Premier constat, et non des moindres, le secteur public n’attire plus, il est même relégué au dernier rang des préférences. Contrairement à toute attente, seuls 15% des sondés aimeraient travailler dans le secteur public contre 19% qui souhaiteraient travailler dans une grande entreprise. Autre constat important également est que l’auto-emploi prend de l’ampleur : 20% des Marocains souhaiteraient travailler à leur propre compte en créant leur entreprise.

Quant aux critères de choix de l’employeur au moment du recrutement, l’enquête Rekrute a permis de distinguer trois éléments qui interviennent lors de la prise de décision : la santé financière de l’entreprise, la réputation de l’employeur et les valeurs de l’entreprise. En effet, 19% des Marocains accordent une grande importance à l’engagement et à la confiance, 17% à l’esprit d’équipe et 14% à l’intégrité. Mais les motivations n’ont pas l’air de suivre ces critères de choix puisque le salaire reste le premier élément qui justifie le choix de tel ou tel poste de travail. Viennent après les connaissances et expériences acquises, la variété des missions, les perspectives d’évolution, les relations avec les supérieurs et la formation continue.

Le style management de l’entreprise est également un critère de base qui attire l’attention des lauréats à l’embauche. L’enquête fait ressortir un constat sans appel : 90% des sondés préfèrent le travail en équipe, ce qui démontre qu’ils ont un sens du partage et veulent avoir recours à des compétences variées et des savoirs – faire instructifs et constructifs. Cet esprit d’équipe implique un style de management participatif, préféré par 56% des sondés) qui encourage l’engagement des collaborateurs et prend en compte leur avis. «Les Marocains cherchent donc à être valorisés et considérés au sein de l’entreprise», constate l’étude. À la question sur quel critère de recrutement souhaiteriez-vous être jugé en priorité, les avis étaient révélateurs, puisque l’enquête fait ressortir une prédominance de la compétence sur la formation. En effet, 57% voudraient être jugés sur leurs compétences et potentiels, contre seulement 13% qui souhaiteraient être jugés sur le critère de la formation. Cette même compétence qui leur permettra par la suite d’évoluer et de développer leur carrière grâce à un système d’évaluation de performance qui serait basé sur le rendement (aspect quantitatif), mais aussi sur la qualité de leur travail (aspect qualitatif). En effet, 66% des personnes concernées par l’enquête voudraient être évalués de manière quantitative et qualitative.

Un peu en contradiction avec les motivations de choix de poste de travail qui placent le salaire en premier plan, les Marocains semblent plutôt opter pour le développement de carrière plus que pour la récompense monétaire comme moyen de fidélisation en entreprise.

Dans le détail, 58% des répondants préféreraient un développement de carrière, 23% pencheraient pour des tâches stratégiques et seuls 19% aimeraient une reconnaissance monétaire. «On remarque qu’il y a une évolution des mentalités, car l’aspect pécuniaire se retrouve en dernière position. Pour fidéliser leurs salariés, les entreprises doivent donc développer un système de récompense permettant l’évolution et la valorisation des employés», constatent les responsables de l’enquête.

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