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De nouveaux accords pour passer à la vitesse supérieure

Le Maroc et le Portugal négocient un nouveau virage pour accéder à un nouveau palier dans leur partenariat. Le Forum économique Maroc-Portugal qui s’est tenu hier à Rabat a été marqué par la signature de cinq conventions et l’identification de nouvelles opportunités pour passer à la vitesse supérieure.

De nouveaux accords pour passer  à la vitesse supérieure
Le Forum économique Maroc-Portugal a permis de défricher de nouveaux terrains de partenariat économique, notamment entre les deux secteurs privés. bPh. Saouri

Le Forum économique Maroc-Portugal qui s’est tenu hier à Rabat a été un moment intense qui aura permis aux deux pays de négocier un nouveau virage dans leur partenariat économique. La densité de ce forum qui s’est tenu dans le cadre de la 13e session à Rabat de la réunion de haut niveau Maroc-Portugal (4 et 5 décembre) tient d’abord à la signature d'une série de conventions de coopération couvrant divers domaines, mais aussi aux échanges qui ont permis de défricher de nouveaux terrains de partenariat économique, notamment entre les deux secteurs privés. Le forum a été également marqué par les messages appuyés du Chef du gouvernement Saâd Eddine El Othmani et de son homologue portugais Antonio Costa qui se sont engagés à passer à la vitesse supérieure pour accéder à un nouveau palier dans la coopération bilatérale. Mais aussi de Miriem Bensalah-Chaqroun, présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et Luís Castro Henriques, président de l’AICEP, Agence pour l’investissement et le commerce extérieur du Portugal, qui ont organisé ce forum sur le thème «Des synergies pour le co-investissement industriel».

Ces intervenants ont fait le point sur l'état actuel de la coopération entre les deux pays, soulignant que le Maroc est le premier partenaire commercial du Portugal au Maghreb et le deuxième en Afrique et qu'il compte plus de 300 entreprises portugaises.
Ainsi, cinq conventions ont été signées à cette occasion. La première est un accord de partenariat entre l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce automobile (Amica) et son homologue portugaise AFIA ; la deuxième est un mémorandum d'entente entre l'Amica et l’Association nationale de l'industrie des moules (Cefamol) ; le troisième est un accord de partenariat entre l’Association marocaine des industries du textile et de l'habillement (Amith) et son homologue portugaise ATP ; et la quatrième est un accord entre l’Amith et le centre technologique des industries du textile et vêtements (Citeve). La cinquième est un mémorandum d'entente entre Águas de Portugal Internacional - Serviços Ambientais (Águas de Portugal Internacional - Services environnementaux) S.A et la société marocaine AG&G strategy consulting et wineo.

D'autres conventions devaient être signées hier, lors de la rencontre entre les deux chefs de gouvernements, selon El Othmani. En plus des conventions et des rencontres BtoB qui ont eu lieu hier, ce forum a permis également d’identifier de nouvelles opportunités de partenariat et d’insister sur davantage d’optimisation de celles déjà exploitées. Ainsi, parmi les secteurs les plus cités par les intervenants, figure notamment celui des énergies renouvelables (ER) et les possibilités qu’elles offrent en matière industrielle, puisqu’au Portugal, 70% de l’électricité consommée provient des ER et que le Maroc ambitionne d’atteindre un taux de 52% en 2030. Sans parler du projet d’interconnexion électrique. Sont également cités les secteurs du textile et l’automobile qui ont d’ailleurs fait l’objet des conventions mentionnées, en plus du BTP où les entreprises portugaises sont présentes au Maroc. Par ailleurs, parmi les interventions qui ont présenté l’offre marocaine en matière d’investissement, nous pouvons retenir notamment celle de Othman El Ferdaous, Secrétaire d'État chargé de l'investissement. Il a notamment soutenu que l’avantage qu’offre le Maroc n’est pas les salaires, mais un partenariat public-privé qui «a atteint un niveau jamais égalé». Il a, à cet effet, indiqué que 50 écosystèmes industriels ont été créés dans 14 secteurs avec 33 fédérations professionnelles. Et le reste viendra, puisque, révèle-t-il, quatre autres écosystèmes sont en cours de création. Ils concernent l’industrie du bois, le papier, les déchets et la pierre de Taza. 

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