Connexion
Marrakech accueille, depuis samedi dernier, l’événement majeur de la petite balle jaune au Maroc : le Grand Prix Hassan II de tennis, épreuve ATP 250 series qui souffle cette année sa 33e bougie avec un tableau aussi relevé que les précédents. Disputée au Royal Tennis Club de Marrakech, cette édition connaît la participation de plusieurs membres du Top 100 mondial de l'ATP, «de la 24e à la 77e position» selon le directeur du Grand Prix et vainqueur de l’épreuve en 1997, Hicham Arazi.
Lundi, deux des têtes d’affiche ont prématurément quitté la compétition dès le premier tour : l’Espagnol Marcel Granollers, finaliste de l’édition 2014 et 45e mondial, et l’Argentin Federico Delbonis, tenant du titre (85e mondial). Le premier a été victime de la fougue du jeune marocain Amine Ahouda, qui a signé une première qualification au second tour du GP Hassan II à l’âge de 19 ans ! Ahouda (946e mondial) a réussi à remporter le match sur le score de 2 sets à zéro (6-4, 6-4), et ce, malgré le cumul de fatigue engendrée par sa participation au match Maroc-Lettonie, comptant pour le groupe II de la zone Europe-Afrique de la Coupe Davis (disputé le week-end dernier sur le même court).
L’autre Marocain bénéficiant d’une Wild Card pour la 33e édition du GP Hassan II, Reda Amrani, a remporté son premier set face à l’Argentin Delbonis après Tie Break, avant de l’emporter suite au retrAït du vainqueur de la version 2016, blessé à la cuisse. Les Marocains signent donc un sans-faute lors du premier tour, en attendant le second tour qui devrAït se jouer jeudi. Lundi, la 2e journée des qualifications a été marquée par la qualification au second tour de l’Espagnol Tommy Robredo et l’élimination de son compatriote, Nicolas Almagro. Rappelons que la grille des primes de cette année prévoit 85.000 euros pour le vainqueur en individuel (en plus de 250 points au classement ATP) et 26.000 euros pour les vainqueurs du double.
