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Parmi ses treize projets de mobilité durable, la Société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) en a présenté à la COP 23. Le premier, se rapportant à une autoroute verte et résiliente, a été conçu, selon un communiqué de l'entreprise, afin de faire face à «la violence et la concentration des précipitations qui soumettent le réseau autoroutier à différentes pressions telles que les inondations ou les érosions».
«Cette approche a fait l'objet d'un dépôt de deux brevets d’invention», indique la même source. La deuxième innovation est le compactage à sec pour économiser l'eau. Elle consiste à réutiliser le matériau résultant des déblais. «Cette technique a permis la préservation d’environ 4 milliards de litres d’eau», selon la même source. La troisième innovation d'ADM est l'utilisation des énergies propres. Elle est menée depuis 2016 par la mise place des stations de production de l’électricité à base d’énergie solaire sur les gares de péage du réseau. Actuellement, les gares de péage Casablanca-Marrakech sont alimentées à base d’énergie solaire avec une autonomie de 100% durant le jour. Au Maroc, sur les 3 millions de véhicules en circulation, 58% roulent au diesel. Le remplacement du parc automobile peut permettre d’éviter l’émission de plus de 15 millions de tonnes équivalentes CO2 par an. ADM prévoit l’installation de 37 bornes de recharge pendant une phase pilote dans un objectif d’élargir l'opération sur tout le réseau autoroutier du Maroc.
