Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

Aveuglé par la jalousie, Messahel calomnie les succès du Maroc en Afrique

No Image

Le ministre des Affaires étrangères algérien, Abdelkader Messahel, vient de provoquer une crise diplomatique sans précédent avec le Maroc et de signer peut-être, par là même, l’arrêt de mort du rêve maghrébin.

Lors d’un débat avec les chefs d’entreprises à l’université d’été du FCE, le patronat algérien, qui s’est tenu samedi à la Safex d’Alger, juste pour contrer la pénétration marocaine dans les marchés africains, le ministre des Affaires étrangères algérien, Abdelkader Messahel, n’a pas trouvé mieux que d’accuser les banques marocaines de «blanchir l’argent du haschisch en Afrique» et la compagnie nationale Royal Air Maroc de «transporter autre chose que des passagers». Une accusation gratuite et sans fondement, jamais enregistrée dans les annales des relations internationales. Une accusation qui coïncide avec la tournée régionale de l’Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara, ainsi qu’avec les préparatifs du Sommet UE-Afrique, prévu fin novembre 2017 à Abidjan.

La réplique de la diplomatie marocaine est édifiante et responsable à plus d’un titre, puisqu’elle met à nu les visées hégémonistes du pouvoir algérien sur le continent africain. Elle lui donne une leçon sur la politique africaine du Maroc, conduite sous le leadership de S.M. le Roi Mohammed VI, qui vise à accompagner les évolutions du continent en y initiant des projets qui répondent, de manière pérenne, aux besoins de ses populations.

Sans tomber dans les bassesses, le Maroc a réagi dans les limites de la bienséance et des usages internationaux. Dans un communiqué, Rabat a décidé de rappeler son ambassadeur à Alger et de convoquer le chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie au siège du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale pour lui «signifier le caractère irresponsable, voire “enfantin”, de ces déclarations, émanant de surcroit du chef de la diplomatie algérienne, censé exprimer les positions officielles de son pays au niveau international».

Le communiqué du ministère ajoute : «Les propos tenus par le ministre algérien sur des institutions bancaires et la compagnie aérienne nationale témoignent d’une ignorance aussi profonde qu’inexcusable des normes élémentaires du fonctionnement du système bancaire et de l’aviation civile, tant à l’échelon national qu’international». Il faut dire que le pouvoir d’Alger fait face à des critiques acerbes de la part de l’opinion publique algérienne dans sa détermination à user de la planche à billets pour faire face à l’assèchement des liquidités et à l’étouffement de l’économie que le patronat dénonce avec virulence. Ces déclarations sans fondement ne sauraient porter atteinte à la crédibilité ni au succès de la coopération du Royaume du Maroc avec les pays africains frères, largement saluée par les Chefs d’État africains et appréciée par les populations et les forces vives du continent. En se comportant de la sorte, le ministre algérien des AE donne une nouvelle preuve que l’objectif de l'édification d'un Maghreb n’est pas inscrit dans l’agenda algérien. 

Lisez nos e-Papers