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La BAD lèvera jusqu’à 8 milliards de dollars en 2018

En 2018, la Banque africaine de développement (BAD) envisage de lever jusqu’à 8 milliards de dollars sur les marchés de capitaux. L’objectif étant de renforcer son soutien financier, au moindre coût, à ses pays membres régionaux, dont le Maroc qui demeure le premier bénéficiaire des interventions de l'institution.

La BAD lèvera jusqu’à 8 milliards de dollars en 2018
La BAD et le Maroc sont liés par une nouvelle stratégie de partenariat pour la période 2017-2021.

La BAD, dont le Maroc est le premier client, se mobilise pour renforcer son soutien financier à ses pays membres régionaux. 
À cet effet, la Banque africaine de développement (BAD) vient d’obtenir de son Conseil d’administration le feu vert pour lever jusqu’à 8 milliards de dollars américains sur les marchés de capitaux. 
La Banque est confiante. Notée triple A par les agences internationales de notation les plus réputées – Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s – elle affirme disposer d’une gamme d’instruments financiers lui permettant de procéder facilement à des émissions libellées en dollars américains, en euros, en livres sterling et en dollars australiens. «Nous avons accru notre visibilité sur les marchés des capitaux et nous continuerons à lever des fonds auprès des investisseurs du monde entier dans le but de fournir à nos clients des ressources compétitives», assure dans un communiqué Hassatou N’Sele, vice-présidente par intérim en charge des finances et de la trésorerie 
à la Banque. 

Le top management de la BAD affirme, en outre, qu’au  cours des cinq dernières années, la Banque a porté une attention toute particulière sur les investissements à forte responsabilité sociétale et environnementale, notamment à travers l’émission d’obligations vertes. Entre autres, la BAD a lancé en novembre 2017 un programme d’obligations sociales axé sur «les vrais défis de développement que l’Afrique doit relever». De même, l'institution a lancé des obligations thématiques, en relation avec la mise en œuvre de ses cinq priorités stratégiques dites High 5, notamment Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique, Industrialiser l’Afrique et l’Alimenter en énergie. «Selon sa haute direction, la Banque continuera d'explorer les perspectives d’émissions obligataires en devises africaines afin de faciliter le financement de ses opérations en monnaie locale et de promouvoir le développement des marchés obligataires locaux en Afrique», est-il souligné.
Pour rappel, le Maroc demeure le premier bénéficiaire des interventions de la Banque africaine de développement depuis le début de ses activités opérationnelles en 1967, avec plus de 10,3 milliards de dollars de financements cumulés à fin 2016. La Banque et le Royaume sont liés actuellement par une nouvelle stratégie de partenariat pour la période 2017-2021.
Celle-ci s’articule autour de deux objectifs majeurs : «promouvoir l’industrialisation verte en misant sur les PME et les secteurs exportateurs» et «améliorer des conditions de vie des Marocains par l’emploi, en particulier pour les jeunes, les femmes et les populations rurales». 

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