Un but refusé à Griezmann pour hors-jeu, un autre accordé à Gérard Delofeu pour un hors-jeu inexistant. La rencontre amicale entre la France et l’Espagne a vu l’arbitre allemand Felix Zwayer décider de recourir à l’assistance vidéo, à raison, à deux reprises mardi. Des faits de jeu qui seraient passés comme lettre à la poste avant. Depuis mars 2016 et la décision du Board de la FIFA (IFAB) de tester ce nouveau dispositif, le procédé a été utilisé en Coupe du monde des clubs, en décembre dernier au Japon, sans pour autant faire l’unanimité parmi les joueurs.
Les critiques concernent avant tout le manque de fluidité qu’engendrent les secondes durant lesquelles l’arbitre consulte ses assistants. Ensuite, il y a également la crainte d’accentuer les disparités entre le football européen riche d’un côté, capable de se payer les équipements nécessaires à l’arbitrage vidéo, et le reste du monde, où même les images à la télévision ne permettent pas de trancher après plusieurs répétitions. La FIFA se décidera définitivement en mars 2018 si elle inclut définitivement le procédé dans le football.
A.E.A.
