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Les Britanniques pessimistes sur l'issue des négociations

Les Britanniques sont de plus en plus critiques envers la façon dont leur gouvernement gère les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et pessimistes quant à l'issue de celles-ci, indique un sondage mercredi.

Les Britanniques pessimistes  sur l'issue des négociations
La Première ministre britannique, Theresa May, et le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à Bruxelles.

La proportion de Britanniques estimant que le gouvernement gère mal les négociations pour la sortie de l'Union européenne est passée de 41% en février à 55% en juillet et a atteint 61% en octobre, selon le Centre national pour la recherche sociale, indique un sondage mercredi. Les sondés estimant que le Royaume-Uni va obtenir un mauvais accord à Bruxelles a aussi grimpé, passant de 37% en février à 44% en juillet et 52% en octobre. Selon les sondages les plus récents, seulement 19% pensaient que le Royaume-Uni obtiendrait un bon accord. Les résultats sont basés sur trois enquêtes menées auprès du même panel de 2.200 personnes en février, juillet et octobre. «On ne devrait pas présumer que la déception et le mécontentement grandissants envers le Brexit persuaderont nécessairement les électeurs de changer d'avis sur le type d'accord que le Royaume-Uni devrait chercher ou sur la pertinence de la décision de quitter l'Union européenne en premier lieu», a commenté John Curtice, chercheur senior, cité dans un communiqué du Centre. «Jusqu'à présent, les électeurs semblent enclins à critiquer les acteurs du processus du Brexit en raison de ce qui est perçu comme un échec à atteindre les objectifs souhaités par les électeurs, plutôt qu'à remettre en cause la décision de quitter (l'UE) en elle-même», a-t-il poursuivi. Mardi dernier, la Première ministre britannique, Theresa May, a tenté de rallier son partenaire de coalition, le Parti unioniste d'Irlande du Nord DUP, à un accord dans les négociations du Brexit après le veto qu'il lui a opposé la veille. 

Un accord portant notamment sur la frontière entre les deux Irlande, un des points-clés des négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, semblait imminent et il prévoyait un rapprochement des réglementations de l'Irlande du Nord avec celles de l'Irlande après le Brexit afin d'éviter la réintroduction d'une frontière physique pour contrôler les mouvements des biens et des personnes. Cette frontière avait disparu après l'accord du Vendredi Saint en avril 1998, mettant un terme à trente ans d'affrontements sanglants entre nationalistes et unionistes nord-irlandais. Mais c'était compter sans le refus du DUP. Farouchement opposé à un «alignement réglementaire» avec l'Irlande, qui différencierait l'Irlande du Nord du reste du Royaume-Uni, le petit parti unioniste a menacé de retirer son soutien au gouvernement de Theresa May, qui ne dispose que d'une faible majorité parlementaire. 

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