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Les catastrophes naturelles sont passées de moins de 50 en 1900 à 348 en 2016

Dans sa rétrospective de l’année 2017, la Banque mondiale a indiqué que les émissions mondiales de CO2 ont augmenté de 60% depuis 1960. Cette concentration de gaz à effet de serre, qui n'a jamais été aussi élevée depuis 800.000 ans, est à l'origine des «catastrophes naturelles en série» qui sont passées de moins de moins 50 en 1900 à 348 en 2016.

Les catastrophes naturelles sont passées  de moins de 50 en 1900 à 348 en 2016
La Banque mondiale estime qu' une perte de 5 millions de dollars pourrait s’avérer plus dommageable pour des gens pauvres qu’une perte de 10 millions de dollars pour des gens plus riches. bPh. DR

Le nombre de catastrophes naturelles, des événements qui font plus de 10 morts ou plus de 100 sinistrés, a quadruplé depuis les années 1960, indique la Banque mondiale dans sa Rétrospective 2017. Le graphique de la Banque mondiale montre que les sécheresses, inondations, épidémies, températures extrêmes, mouvements de terrain, feux de forêt et séismes sont passés de moins de 50 épisodes en 1900 à 348 en 2016 avec un pic de 526 en 2000. Selon le rapport sur la résilience intitulé «Indestructible» paru en 2017, il est indispensable d’investir dans la résilience socio-économique des populations pour briser le cercle vicieux des catastrophes naturelles et de la pauvreté», souligne la rétrospective de la Banque mondiale. En 2016, les pertes économiques liées aux catastrophes naturelles ont totalisé 92 milliards de dollars. «Les pauvres ne subissent qu'une fraction des pertes économiques causées par les catastrophes, mais ils en subissent les conséquences les plus graves. Comprendre la vulnérabilité disproportionnée des pauvres plaide également pour l'établissement de nouvelles priorités d'intervention pour réduire l'impact des catastrophes naturelles sur les populations pauvres, telles que l'inclusion financière, les risques de catastrophe et l'assurance maladie, la protection sociale et les filets de sécurité adaptatifs» préconise la Banque mondiale. Le rapport explique pourquoi il est important de prendre en considération le niveau de vie des populations touchées par des catastrophes naturelles : «Imaginons deux projets de protection contre les inondations dont les coûts sont équivalents. Le premier couvrirait un quartier aisé d’une capitale et permettrait d’éviter 10 millions de dollars de dommages par an en moyenne. Le second ciblerait des zones plus pauvres et permettrait d’éviter seulement 5 millions de dollars de pertes annuelles en moyenne. L’analyse traditionnelle choisirait sans aucune hésitation le premier projet. Toutefois, une perte de 5 millions de dollars pourrait s’avérer plus dommageable pour des gens pauvres qu’une perte de 10 millions de dollars pour des gens plus riches», conclut le rapport. 

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