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En répondant aux questions orales des parlementaires sur «la vigilance, la prévention et la gestion des catastrophes naturelles et des changements climatiques», la secrétaire d’État au Développement durable, Nezha El Ouafi, a indiqué que l'intensification des épisodes climatiques extrêmes, la pression sur les ressources naturelles et la raréfaction de l'eau sont les défis majeurs que doit relever le Royaume. Le dérèglement du climat se manifeste, au Maroc comme ailleurs à travers le monde, par l'augmentation des températures et la baisse des précipitations.
«L'ensemble des moyennes mensuelles de températures de l'année en cours a battu tous les records d'augmentation», avait alerté le directeur de la météo nationale, Abdellah Nassif, dans sa contribution au Congrès scientifique de l'Université Mohammed VI de Ben Guérir en octobre dernier. «Les projections établies par la Direction de la météorologie nationale indiquent une régression de 20% en moyenne des précipitations d’ici la fin du siècle», rappelle le ministère délégué auprès du ministre de l’Énergie chargé de l’Environnement dans un document de 2014 et intitulé «Politique du changement climatique au Maroc». Mme El Ouafi a souligné qu'afin de faire face à ces phénomènes, le Maroc s'est engagé à réduire de 42% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. La secrétaire d'État a également fait savoir que la Direction de la météorologie oeuvre pour l'élaboration d'un plan d'adaptation au changement climatique portant sur le renforcement des capacités humaines et techniques en vue de relever la qualité de signalisation préventive contre les phénomènes climatiques extrêmes.
