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Le cinéma, l’humour et la musique en 2017

Les artistes nationaux ont brillé au Maroc, mais également à l’étranger. Distinctions, nominations, consécrations, lancement de projets… étaient au rendez-vous.

Le cinéma, l’humour et la musique en 2017

Artistes nationaux
L’année 2017 était de bon augure pour plusieurs artistes marocains. La cinquième édition des Morocco Music Awards (MMA) a récompensé en 2017 Mr Crazy, Saad Lamjerred, Ihab Amir, Ribab Fusion, Mohamed Adly, IbtissamTiskat et Douzi. Ce dernier a reçu plusieurs prix pour ses chansons. Saâd Lamjarred a été également distingué et libéré en 2017. La talentueuse Asma Lmnawar a eu beaucoup de succès grâce à son single «Andou Zine». La chanson «Moul Chateau» (ft. DJ Soul-A) 
de Cheb YouNess a fait un tabac ! La voix de ce jeune artiste, déjà passé par The Voice France, rappelle celle de Cheb Mami.
«Hasta Luego», du groupe marocain «TiiwTiiw», en featuring avec Zouhair Bahaoui et CHK a séduit une grande partie du public marocain, notamment les plus jeunes. Mêlant sonorités électroniques et Chaâbi, le titre invite à la danse et la bonne humeur. Ce n’est pas la seule réussite de Bahaoui. Son dernier tube «Muchas Gracias» a enregistré plus de 13 millions de vues sur YouTube. Pour sa part, Badr Soultan a présenté en fin 2017 une chanson très réussie : «Rah li rah». Son clip concurrence les vidéos orientales. De même, le mariage entre paroles, mélodies et réalisation reflète le travail artistique et professionnel fait par toute l’équipe. Les notes chantées par Nouamane Belayachi, Aymane Serhani et Ihab Amir ont aussi fait exploser les compteurs à coup de rythmes.
Côté Cinéma, «Razzia», le dernier film de Nabil Ayouch a eu un franc succès. Ce long métrage a été choisi pour représenter le Maroc aux Oscars 2018. Il a été sélectionné à la compétition officielle du festival de Toronto et a fait l’ouverture du festival de cinéma méditerranéen de Montpellier (Cinémed).
Le film «Volubilis» de Faouzi Bensaïdi a été choisi pour représenter le Royaume à la compétition officielle de la 74e édition du Festival international du film de Venise, l'un des festivals les plus anciens du monde.
Par ailleurs, deux films marocains ont été primés, dans le cadre de la compétition officielle des films arabes du sixième Festival international du film de Delhi. Il s’agit du long métrage «À la recherche du pouvoir perdu» de Mohammed Ahed Bensouda, qui a raflé le prix de la meilleure histoire, et du court métrage «Laïla» de Youssef Benkadour qui a gagné le prix du meilleur film social. Au niveau du Maroc, le film marocain «Au pays des merveilles», de la réalisatrice Jihan El Bahar, a été classé en tête du box-office des films nationaux au titre du premier semestre 2017.

Rendez-vous musicaux
Côté festivals, celui d'Essaouira Musiques du monde a soufflé sa 20e bougie. Toujours à Essaouira, on a célébré la musique classique lors du fameux Printemps musical des Alizés. Mogador a aussi accueilli le Festival des Andalousies Atlantiques, la cinquième édition du Festival international d’Al-Hadra féminine et musiques de transe ainsi que le «Jazz sous l'arganier». La musique du jazz était très présente en 2017, notamment avec le lancement du festival Anmoggar N'Jazz à Agadir. Ce dernier enrichit les programmations proposées par Tanjazz, Jazzablanca et Jazz au Chellah.
La musique dans toutes ses formes a également été célébrée à Rabat grâce au grand festival Mawazine. L'événement a démontré une fois encore sa forte attractivité et les liens de fidélité qu'il a tissés avec le public, année après année. Les chants, musiques et danses étaient aussi au rendez-vous en 2017, mais cette fois à Fès à l’occasion du Festival des musiques sacrées. Parmi les rendez-vous musicaux qui ont apporté une touche de gaieté en 2017, on se rappelle du festival Alegria à Chefchaouen, Voix de Femmes à Tétouan, Womaaf à Tanger, Timitar et le Concert pour la tolérance à Agadir  mais aussi du Festival international du Raï d’Oujda (FIRO) et du Festival

international Jawhara à El Jadida.
La ville de Casablanca a également eu son festival en 2017. La capitale économique a célébré du 6 au 15 juillet la première édition de son Festival international. Musique, spectacles d’art vivant, cinéma et danse étaient au programme à l’espace Toro à Aïn Sebaâ et sur la place des Nations unies. S’agissant de la célébration du folklore marocain, le Festival national d'El Aïta Jabalya, la 17e édition du Festival national de Abidat R'ma et le festival de Louthar ont présenté au public la richesse du patrimoine musical national.
Dans le même contexte, la septième édition du Festival des Rencontres et musiques soufies (Samaâ Marrakech) a mêlé à la fois concerts de musique spirituelle, conférences-débats et cénacles nocturnes. Pour sa part, le Festival «Andalussyat» a célébré une 14e édition riche et variée à Casablanca, Rabat et El Jadida. Cette édition a coïncidé avec le 60e anniversaire de l’Association des amateurs de la musique andalouse.
Pour les amateurs de la musique électronique, l’année 2017 a fêté la troisième édition du Festival «Oasis» qui s’est déroulé à Marrakech, avec la participation de grands noms de la scène électro tant internationaux que marocains. Le festival a, pour la première fois cette année, ajouté un jour supplémentaire avec l’officielle «Opening Party» où Solomun, figure centrale de l'électro allemande, a fait sa première apparition marocaine. Ce dernier a été rejoint par Amine K, ambassadeur de la scène électro marocain, et le groupe «Kenny Glasgow B2B My Favorite Robot».
Les festivaliers avaient également rendez-vous avec des shows en tête d’affiche de deux acteurs majeurs de la scène techno actuelle que sont le DJ, musicien et producteur canadien Richie Hawtin, pionnier de la musique électronique et l’une des figures de la scène techno, et le DJ allemand Marcel Dettmann, résident du célèbre «Berghain berlinois» et l’un des artistes technos les plus demandés dans le monde.

Septième art
Au mois de décembre, le Festival du film documentaire sur la culture, l'histoire et l'espace sahraoui hassani a tenu sa troisième édition à Laâyoune. Dix documentaires étaient en lice pour la compétition officielle. Le jury, présidé par Ali Safi, a décerné le Grand Prix du Festival au documentaire «Les Miracles d’un serment» de Loubna El Younssi. Du 30 novembre au 4 décembre, l’Association Zagora a organisé la 14e édition de son Festival international du film transsaharien (FIFT), sous le signe du Cinéma… l’Eau… et la Vie. Pour leur 26e édition, les semaines du film européen ont été célébrées du 13 au 28 novembre dans quatre villes du Maroc. Tanger, Rabat, Casablanca et Marrakech ont accueilli à tour de rôle les meilleurs films européens de l'année. 
Au mois de septembre, le Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK) a soufflé sa quarantième bougie et a affiché au compteur vingt éditions. Ce festival a fait un long parcours depuis 1977. Malgré les soucis financiers et d’infrastructures, il a toujours su mettre en valeur le cinéma africain. Le mois de mars 2017 était riche en manifestations cinématographiques. Le 18e Festival national du film a célébré les artistes nationaux et a réservé un ultime adieu au grand Mohamed Hassan El Joundi, aux cinéastes Larbi Yaâcoubi, Abdellah Mesbahi, Ahmed Reddani, au directeur de la photo Mohamed Sekkat et au chef monteur Abdellah Rmili. Le film «Pluie de sueur» de Hakim Belabbes a reçu le grand prix à ce festival. Le Festival international de cinéma d’animation de Meknès (Ficam) a présenté du 17 au 22 mars une Compétition internationale de courts métrages d’animation et a proposé une sélection de 39 films issus des quatre coins de la planète. Cette 16e édition a accueilli l’une des grandes personnalités du cinéma d’animation international, David Silverman, réalisateur de la série américaine «Les Simspon».
Cette année a été aussi marquée par l’absence du Festival international du film de Marrakech (FIFM). La Fondation du Festival a décidé de surseoir à la tenue de l'édition 2017 pour reprendre en 2018. Néanmoins, la ville ocre a fait sa fête du cinéma grâce à une initiative du cinéma Le Colisée, l’École supérieure des arts visuels (ESAV) et l’Institut français de Marrakech. Ces partenaires ont concocté un programme inédit pour pallier l’absence du FIFM. Le cinéma a été également à l’honneur en 2017 au Festival international du film de femmes de Salé, au Festival méditerranéen cinéma et immigration d'Oujda, au Festival «Cinéma sans frontière», au Festival Ciné Plage, au festival Cinéma & Migration, au Festival international de cinéma et mémoire commune de Nador et au Festival international du cinéma d’auteur de Rabat. L’année 2017 était aussi l’occasion pour le Fidadoc de mettre en valeur les travaux de cinéastes émergents du monde entier. De même pour le festival Europe Orient  du documentaire à Tanger. 

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