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Une conférence sur le thème «Les perspectives de la participation des femmes en politique» a eu lieu, du 15 au 17 septembre à Marrakech, à l’initiative de l’Institut républicain international (IRI), de l’Institut national démocratique (NDI) et l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Coïncidant avec la Journée internationale de la démocratie, célébrée le 15 septembre, cette rencontre, qui s’intègre dans le cadre de la quatrième édition de la Conférence du leadership de la femme marocaine, a réuni plus d’une centaine de participantes, dont des militantes de la société civile, des parlementaires et des élues des conseils communaux et régionaux.
S’adressant à cet auditoire féminin à l’ouverture de la conférence, la chargée d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Maroc, Stéphanie Miley, a souligné que les femmes dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord étaient des actrices du changement et jouaient un rôle prépondérant dans la construction de sociétés plus stables. «Les femmes, qui représentent plus de la moitié de la population marocaine, ont pu réaliser beaucoup d’avancées grâce à leur engagement et leur militantisme», a affirmé la diplomate américaine. Mme Miley a, d’autre part, réitéré la disposition de son pays «à appuyer le Maroc dans la mise en œuvre de ses programmes de réformes lancés sous la conduite éclairée de S.M le Roi Mohammed VI à travers la Constitution de 2011 qui garantit les droits tels qu'ils sont universellement reconnus et promeut la bonne gouvernance et l’égalité homme-femme».
Dans le même ordre d’idées, la directrice résidente de l’IRI au Maroc, Emma Welford, a fait observer que son institution a pu, depuis 2014 et grâce à l’USAID, contribuer au renforcement des capacités de 2.015 femmes et 2.425 hommes dans toutes les régions du Royaume dans les domaines notamment de la formation des partis politiques et de l’éducation civique. Considérée comme innovante dans le monde arabe, la Constitution marocaine de 2011 a défini clairement les concepts de la démocratie participative accompagnée d’un système de bonne gouvernance aux niveaux régional, provincial et communal, a-t-elle indiqué.
Le directeur résident de NDI au Maroc, Slobodan Milic, n’a pas dérogé à la règle en s’adressant à l’assistance en ces termes : «Vous avez choisi d’aider vos sociétés, d’améliorer leurs conditions et de baliser le chemin à d’autres femmes qui désirent exercer leur droit légitime dans la participation politique et la plaidoirie». Et de faire observer que «Notre prochain défi consiste à renforcer la représentation des femmes dans les métiers et professions dits masculins comme la sécurité, l’industrie et la défense». Il convient de rappeler que les trois précédentes éditions de la Conférence du leadership de la femme marocaine avaient eu lieu respectivement à Marrakech, Agadir et Guelmim.
