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Le crédit bancaire maintient la cadence

Le crédit bancaire maintient la cadence

Le crédit bancaire poursuit lentement mais sûrement son redressement, après des années de vaches maigres. En effet, après une hausse annuelle de seulement 2,7% en 2015 et 4,2% en 2016, il est en passe de faire mieux cette année s’il reste sur sa lancée. Ainsi, au terme des dix premiers de 2017, il affiche une croissance de 5,2% sur un an, avec un encours de 832,14 milliards de DH. Ce qui met à sa portée le niveau attendu cette année par Bank Al-Maghrib et lui permettrait même de le dépasser. D’après sa dernière prévision qui date du 26 septembre dernier, soit à l’occasion de la réunion trimestrielle de son Conseil, la Banque centrale estime que le crédit bancaire au secteur non financier «devrait continuer à se renforcer graduellement pour terminer l’année sur une croissance de 4,5% et progresser de 5% en 2018». Le financement bancaire continue aussi d’être tiré par les crédits à l'équipement qui ont progressé de 13,6% à fin octobre dernier, avec un encours de 166,36 milliards. Une évolution surtout attribuée au secteur public. En effet, d’après le Haut Commissariat au Plan (HCP), la formation brute de capital fixe (FBCF), qui renseigne sur l’investissement privé, ne s’est accrue que de 1,5% au 2etrimestre 2017, au lieu de 8,4% un an plus tôt.

De même, le même HCP indique que la croissance de l’investissement, qui aurait décéléré à environ 2,8% au troisième trimestre 2017, au lieu de +10,9% un an auparavant, aurait été tirée vers le bas par le ralentissement de l’investissement en produits industriels, alors que l’investissement public aurait légèrement accéléré. D’ailleurs, globalement, les crédits au secteur public ont progressé nettement plus vite (21,8% à 68,75 milliards) que ceux destinés au secteur privé (23,8% à 652,17 milliards) à fin octobre 2017. Pour le reste, les crédits à la consommation se sont améliorés de 4,5% à 50,85 milliards, les crédits immobiliers de 4,1% à 257,71 milliards, les comptes débiteurs et crédits de trésorerie ont en revanche baissé de 1,9% à 169,68 milliards. Quant aux créances en souffrance, elles se sont accrues de 3,3% à 64,17 milliards. 
 

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