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Dans l’espoir d’instaurer au Maroc un vrai marché des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient

Le coup d’envoi de la quatrième édition de Visa For Music a été donné, mercredi dernier, avec une parade de deux ensembles, respectivement, du Maroc et des Caraïbes qui ont animé les grandes artères de Rabat, depuis l’avenue Mohammed  V jusqu’au Théâtre Mohammed V. Ce Salon des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient, qui se poursuivra jusqu’au 25 novembre, prévoit une programmation des plus riches qui dénote la persévérance des organisateurs à installer un vrai marché de musiques au Maroc.

Lors de la conférence précédant le lancement de cette quatrième édition, le partenaire et parrain de Visa For Music n’a pas mâché ses mots en insistant sur l’importance de cet événement sur tout le continent africain, permettant aux musiciens et professionnels du secteur de se rencontrer et d’échanger entre eux. «L’univers de la musique n’est pas uniquement une plateforme pour se produire, mais un gisement d’emplois phénoménal. C’est pour cela que nous continuons d’accompagner le marché Visa For Music dans ses missions pour la dynamisation des industries créatives et le développement de l’économie de la culture. Et ce, malgré le faible soutien de certaines institutions étatiques, notamment le ministère de la Culture et de la communication», précise le président de la Fondation Hiba, Younes Boumehdi. De son côté, le directeur-fondateur de Visa For Music, Brahim 
El Mazned, a mis l'accent sur la richesse de la programmation de cette année, avec une forte présence de la communauté africaine qui, selon lui, est très attachée à ce rendez-vous pour échanger avec ses collègues marocains et ceux qui viennent d’autres pays. «En plus de la forte représentation de la musique africaine actuelle, beaucoup d’autres pays sont présents, notamment des artistes de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, des Marocains résidant à l’étranger, en plus de musiciens et de professionnels venant de la France, des iles Canaries, du Brésil, de la Belgique et de la Corée du Nord». Cette quatrième édition prévoit, également, une centaine d’exposants d’univers et de pays différents, des conférences à thèmes, des formations et workshop et des speed meetings. 
En somme, plus de 85 pays seront présents à cet événement créant ainsi une dynamique artistique qui aura, sans aucun doute, des retombées positives, aussi bien sur les artistes marocains que sur l’industrie musicale de notre pays. «Nous avons des partenariats avec plusieurs marchés du monde. C’est ce qui facilite un peu notre travail pour inviter beaucoup de professionnels à venir participer à Visa For Music. Pour cette année, c’est un honneur pour nous d’avoir 85 pays qui ont tous payé leurs billets d’avion pour assister à ce marché musical. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir les retombées des années précédentes pour se dire que Visa For Music va dans le bon sens et commence à récolter ses fruits. D’ailleurs, rien que pour cette année, nous avons reçu 1.042 postulants, dont 40 artistes et 4 DJ ont été retenus de plusieurs pays», indique Brahim El Mazned. En effet, ce Salon des musiques d’Afrique et du Moyen-Orient s’érige, d’année en année, en plateforme incontournable des professionnels de la musique d’Afrique et du Moyen-Orient (artistes, agents, maisons de disque, programmateurs, institutions culturelles, fondations, médias, formateurs…) leur permettant un échange interculturel. Selon le directeur fondateur, «cette plateforme a pour mission primordiale la constitution d’un marché de musique qui offre une parfaite visibilité aux artistes et un environnement favorable à la créativité, et ce, dans le but de motiver les industries créatives des régions concernées et de stimuler l’économie de la culture». Visa For Music est, aussi, des moments, de consécration d’artistes qui ont marqué leur temps. Cette année, ce sera au tour de quatre figures de proue, notamment le chanteur et compositeur Ahehehinnou, à l’entrepreneur et l’expert en gestion d’art et de culture Mamou Daffé, du Mali, la chanteuse marocaine de Aita Marsaouiya Khadija Bidaouia, et le directeur exécutif fondateur de Ketebul Music Tabu Osusa du Kenya. 

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