Deux semaines après sa victoire électorale étriquée, Angela Merkel a entamé dimanche de difficiles tractations en vue de former un gouvernement, avec d'abord le souci de mettre fin aux critiques à son encontre au sein de sa propre famille politique. La chancelière, flanquée des principaux responsables de son Parti démocrate-chrétien (CDU), dont le ministre des Finances Wolfgang Schäuble, s'est réunie à Berlin avec ses alliés bavarois de la CSU, conduits par Horst Seehofer.
Objectif : tenter de mettre fin aux dissensions entre les deux mouvements-frères, en particulier sur la politique migratoire généreuse d'Angela Merkel, et de trouver un accord sur un programme commun pour les 4 ans à venir. À défaut d'entente, les tractations ultérieures prévues à partir de la mi-octobre pour essayer de former une coalition majoritaire au Parlement avec les libéraux et les écologistes, les sociaux-démocrates ayant rejoint l'opposition, seraient condamnées à l'échec.