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Initiée autour du thème «Marrakech-Safi : vision et préoccupations» et s’insérant dans le cadre de la rentrée économique et sociale 2017, une rencontre organisée par l’antenne régionale de la CGEM a été l’occasion pour son président, Mohamed Adel Bouhaja, de souligner que l’année 2017 sera celle de la relance économique dans la région et que la priorité durant le dernier trimestre de l’année en cours sera accordée à l’amélioration du climat des affaires.
Le président de la CGEM-MS a ainsi fait observer que tous les efforts seront centrés sur la mise en œuvre et l’animation du Comité régional pour l'environnement des affaires (CREA), afin de permettre à l’entreprise régionale de jouer pleinement son rôle dans la production de valeur ajoutée et la création d’emploi.
«Un environnement régional efficient des affaires est une condition sine qua non pour le développement socioéconomique et la promotion de l’acte d’investir», a-t-il dit, estimant à cet effet que «le CREA constitue la plateforme idoine où nous pouvons travailler et réfléchir à des propositions concrètes qui permettraient de lever les entraves administratives à l’investissement tels, entre autres, les procédures administratives, la rareté du foncier, le problème de la formation et le manque de financement».
L’amélioration du climat des affaires dans la région est intimement liée à la capacité des partenaires à dépasser les freins grevant la compétitivité du tissu économique, a-t-il poursuivi, soulignant que les entreprises ont besoin d’encouragement et de soutien pour se développer davantage, d’une meilleure visibilité sur la commande publique, de la facilitation de l’accès au foncier et de la lutte contre l’informel. «Nous continuerons à déployer toute notre énergie pour faire de cette instance un acteur régional d’amélioration du climat d’affaires», a-t-il insisté. Il a, par ailleurs, fait remarquer que le Plan d’action de la CGEM-MS pour le dernier trimestre de 2017 et l’an 2018 sera axé sur le renforcement des relations de la Confédération avec l’ensemble des institutionnels à travers, notamment, des réunions de travail dans la perspective de sortir avec des recommandations concrètes et applicables susceptibles de contribuer à l’amélioration du climat des affaires dans la région. Considérée comme l’une des représentations les plus anciennes et les plus dynamiques de la CGEM, l’union patronale régionale couvre une préfecture et sept provinces et compte actuellement quelque 1.045 membres, dont des associations professionnelles, des représentants de Fédérations nationales internes, de grandes entreprises, des PME et des TPE.
