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Sur les 193 pays membres, 128 ont voté pour la résolution qui condamne la décision des États-Unis de reconnaître Al-Qods comme capitale d’Israël. En revanche, neuf pays ont voté contre alors que 35 autres ont décidé de s'abstenir lors d'un scrutin que le Président américain avait promis de scruter de près, menaçant de représailles financières ceux qui soutiendraient le texte. Reprenant le même langage de la résolution à laquelle Washington avait opposé son véto lundi au Conseil, la résolution de l’AG considère que toute décision qui vise à altérer la nature, le statut et la composition démographique d’Al-Qods «n’a aucun effet juridique, et est nulle et non avenue». La session de vote s’est déroulée en présence notamment du ministre des Affaires étrangères de Palestine, Riyad Al Malki, qui a dénoncé les menaces et les intimidations américaines, soulignant que la décision du Président Trump «n’affecte en rien le statut et la position d’Al-Qods, mais elle se répercute plutôt sur la position des États-Unis en tant que médiateurs de paix». Les Palestiniens se sont félicités du soutien international. Lundi dernier, les 14 partenaires des États-Unis au Conseil de sécurité avaient approuvé à l'unanimité une condamnation de la décision de Donald Trump. Un vote finalement bloqué par un veto des États-Unis perçu comme «une insulte que nous n'oublierons pas», avait déjà lancé Nikki Haley. La veille du vote à l'Assemblée générale des Nations unies, l'ambassadrice des États-Unis à l'ONU, Nikki Haley, a réitéré jeudi ses menaces envers les pays qui voteront en faveur d'une résolution condamnant la décision de Washington de désigner Al-Qods comme capitale d'Israël, peu avant le scrutin. «Les États-Unis se souviendront de cette journée qui les a vus cloués au pilori devant l'Assemblée générale pour le seul fait d'exercer notre droit de pays souverain», a déclaré Mme Haley. «Nous nous en souviendrons quand on nous demandera encore une fois de verser la plus importante contribution (financière) aux Nations unies. Et nous nous en souviendrons quand de nombreux pays viendront nous demander, comme ils le font si souvent, de payer encore plus et d'employer notre influence à leur avantage», avait-elle lancé.
