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Deux nouveaux médicaments 100% marocains

Deux nouveaux médicaments 100% marocains

Le 10 décembre 2015, le générique SSB 400, traitement révolutionnaire à base de Sofosbuvir, destiné à guérir l’hépatite C, faisait son entrée au
Maroc. Depuis, ce médicament générique, commercialisé par les Laboratoires Pharma 5, est disponible à un moindre coût : 3.000 dirhams la boite par mois de traitement, pour un coût global de 9.000 DH.
Un prix quasiment 100 fois moins élevé que celui du Sovaldi, médicament princeps, dont le coût global du traitement est estimé à 800.000 dirhams dans d’autres pays.
Cependant, la prise de médicaments complémentaires est nécessaire pour assurer une guérison totale de la maladie.
«Aujourd’hui, les dernières recommandations internationales conseillent la combinaison SSB 400 + Daclatasvir et/ou Ribavirine», assure Myriam Lahlou-Filali, directrice du groupe Pharma 5. Cependant, ces deux médicaments princeps sont encore trop chers.

Dans ce sens, le laboratoire a lancé en mars dernier la commercialisation de deux nouveaux traitements génériques complémentaires 100% marocain, Dakasvir et Rivabir qui, comme le SSB 400, présentent de nombreux avantages pour le patient marocain. Ils sont d’abord économiquement plus accessibles pour les malades.
La boîte de Daclatasvir (médicament princeps) coûte 100.000 DH en Europe, contre 1.549 DH pour celle de Dakasvir. Ces traitements complémentaires présentent un autre argument de taille : leur faible taux de toxicité.
La prise de ces médicaments s’accompagne, en effet, de très peu d’effets secondaires, à la différence des anciens traitements complémentaires. «Jusque là, le produit complémentaire au SSB 400, connu pour sa haute toxicité et son prix très élevé, était la seule option», précise Myriam Lahlou-Filali.
«En lançant SSB 400, nous nous étions engagés à mettre rapidement sur le marché marocain, à un
prix accessible à tous, les médicaments complémentaires de dernière génération nécessaires à la prise en charge globale des patients souffrant d’hépatite C.
Trois mois après le lancement du SSB 400, nous n’étions pas loin des 95% de taux de guérison chez près de 100 patients marocains suivis», se réjouissait-elle alors.
   P.M.

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