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Émouvants, impressionnants, grandioses... carton plein pour les festivals

Des musiques et des rythmes de tous horizons

La 11e édition du Jazzablanca s'est présentée avec une nouvelle image mettant en avant une approche à la fois plus moderne, franche et élégante. Côté programmation, le public avait rendez-vous avec des concerts exceptionnels comme celui de Macy Gray. Jazzablanca a aussi lancé le label «Casa Live Sessions». La musique de jazz a été également célébrée avec une 17e édition du Festival «Tanjazz» plus féminine et plus glamour, organisée sous le thème «Les femmes du Jazz». Et comme chaque année, en avril, Essaouira a été bercée par de douces notes de musique classique lors du fameux Printemps musical des Alizés. Mogador a aussi accueilli en octobre le Festival des Andalousies Atlantiques.

Toujours à Essaouira, le Festival Gnaoua et musiques du monde a soufflé du 29 juin au 2 juillet ses 19 bougies. Et encore une fois, la magie de la musique, la force du dialogue et la communion des cultures étaient au rendez-vous pour enchanter des centaines de milliers de mélomanes venus d’horizons très divers, à Essaouira, en quête de l'ambiance unique de ce festival. L'édition 2016 a été riche en émotion, marquée par des hommages à de grands artistes qui nous ont quittés, Mahmoud Guinea, Tayeb Saddiki, Doudou Ndiaye Rose.
Loin d'Essaouira, 2016 a été aussi l'occasion de célébrer la musique à Rabat, grâce au grand Festival Mawazine. L'événement a démontré une fois encore sa forte attractivité et les liens de fidélité qu'il a tissés avec le public, année après année. Cette exceptionnelle réussite a été marquée par une affluence remarquable, avec plus de 2,6 millions de spectateurs et une série de records sur plusieurs scènes. Les chants, musiques et danses étaient également au rendez-vous en 2016, mais cette fois à Fès. La 22e édition du Festival des musiques sacrées a célébré cette année les femmes fondatrices ainsi que la musique de l'Inde, invité d'honneur. Non loin de Fès, l’Association Forum de Meknès pour la culture et le développement a organisé, du 22 au 25 juin, la troisième édition du Festival Sidi Abderrahmane Al Majdoub. Poésie et soirées artistiques étaient au rendez-vous.

Au mois de juillet, le Festival Alegria est revenu pour une dixième édition gaie et colorée. Cette année, le public a apprécié de belles voix féminines, comme celles Samira Kadiri et Nabyla Maan. Du 13 au 16 du même mois, le festival Timitar a continué l’ancrage culturel amazigh dans sa terre d’élection. On a vécu de nouveau à Agadir la magie de la tolérance et de la communion entre les artistes et les spectateurs. La même ambiance de fraternité a été revécue dans la capitale du Souss au mois d'octobre avec la 11e édition du Concert pour la tolérance. Un plateau artistique riche et éclectique a gratifié le public venu des quatre coins du Maroc, mais aussi de l’autre côté de la Méditerranée. Changement de décor, mais pas d'ambiance festive. Du 16 au 23 juillet, le Festival international du raï d’Oujda a fêté ses dix ans, célébrant les rythmes des Reggada et du Âlaoui.

Retour au nord avec le Festival Voix de femmes de Tétouan qui a célébré sa neuvième édition du 18 au 20 août. Cette année, le Festival a mis à l'honneur le patrimoine artistique féminin marocain dans sa grande diversité. Pour rester dans l'ambiance d'août 2016, direction la sixième édition du Festival international Jawhara. Un rendez-vous pluridisciplinaire qui a fait vibrer, du 4 au 6 août, les trois perles de l'Atlantique : El Jadida, Azemmour et Bir Jdid, sur les rythmes de la musique, du chant, du show, de l’art et des sports. Finalement, le Festival «Andalussyat» a clôturé en beauté cette programmation musicale avec des concerts inoubliables à Rabat, Casablanca et El Jadida.

Le septième art au sommet

Au mois de février, le 17e Festival national du film de Tanger a célébré les artistes nationaux et a rendu hommage à titre posthume à feu Mustapha Messnaoui. Le film «A mile in my shoes» du cinéaste Saïd Khallaf a brillé dans cette édition en remportant quatre trophées, dont le Grand Prix. Son acteur principal, Amine Ennaji, a reçu le Prix du premier rôle masculin.

L’interprétation de Fatima Harrandi a eu la récompense du premier rôle féminin, alors que le Prix de la musique originale a été attribué à Mohamed Oussama pour le même film. Au mois de mars, le public marocain a pu avoir des rencontres uniques avec des artistes d’exception lors de la première édition du Festival du film français. On y a présenté une sélection de films récemment produits ou coproduits en France, dont «La Vache».

Du 25 au 30 mars, le Festival international du cinéma d’animation de Meknès (Ficam) est revenu pour une 15e édition, qui gagne en richesse et en maturité. Cette édition anniversaire a consacré un focus au documentaire animé et a accueilli deux sommités du cinéma d’animation mondial. Roger Allers («Le Roi Lion», «Aladdin», «La Belle et la bête»...) et Eric Goldberg («Pocahontas», «Fantasia 2000», «La Princesse et la grenouille»...). Le film français «9, chemin des Gauchoirs» du réalisateur Lyonel Charmette a remporté le Grand Prix du Ficam.

En novembre, Agadir a accueilli le 13e Festival international «Cinéma et migrations». La Côte d'Ivoire était l’invité d’honneur de cette édition. Le film «Black» y a reçu le Premier Prix, mais aussi le Prix du premier rôle féminin remporté par Martha Canga Antonio. L'autre rendez-vous phare du septième art au Maroc était sans contestation le 16e Festival international du film de Marrakech (FIFM) organisé du 2 au 10 décembre.
Malgré l'absence des films marocains en compétition officielle, cette édition s'est distinguée par une programmation riche et variée. On y a célébré Abderrahim Tounsi, alias Abderraouf. Le FIFM a aussi rendu un homme posthume à Abdellah Mesbahi. Il a par ailleurs célébré le cinéma russe. Cette année, c'est le réalisateur chinois Zang Qiwu qui a remporté l'Étoile d'or.

S'agissant toujours de cinéma, l’association Zagora pour le film transsaharien a organisé, du 22 au 26 décembre 2016, la treizième édition du Festival international du film transsaharien de Zagora sous le thème «La critique, une composante majeure de l’industrie du cinéma». L’un des moments forts de cette édition était l’hommage rendu au réalisateur marocain Mohamed Abderrahman Tazi, en guise de reconnaissance pour tous ses films, étant donné qu’il reste l’un des vétérans du cinéma marocain.
Le cinéma de la liberté a été célébré encore une fois avec plusieurs rendez-vous sur le documentaire. On a assisté à Agadir à la huitième édition du Festival international du film documentaire (Fidadoc) qui a mis en valeur les travaux de cinéastes émergents du monde entier.

La ville de Khouribga a aussi accueilli au mois de décembre son Festival international du film documentaire avec un hommage au chercheur Omar Amrir. De même, Laâyoune a renouvelé son rendez-vous avec le film documentaire dans la deuxième édition de son festival, organisé en décembre par le Centre cinématographique du Maroc sous le thème «La culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani».

Et du rire aussi...

Le Marrakech du rire était l’évènement d’humour de l’année par excellence. Le Festival a présenté un programme aussi varié et riche que lors des années précédentes en invitant de nombreux humoristes du Maroc, du Gabon, de Côte d’Ivoire, du Congo, du Burkina Fasso, de France… En août 2016, les «Marocains rigolos à l’étranger» (MRE) ont sillonné toute la côte marocaine et offert au public des moments de fous rires, de générosité et de partage.

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