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Étude : évolution positive de l’image de la femme dans les médias audiovisuels

Le Centre marocain des études et des recherches dans les droits de l’Homme et l’information a rendu publique, vendredi dernier à Rabat, une étude sur le rôle des médias audiovisuels (2M et Al Aoula) dans l’instauration du principe de l’égalité entre les sexes. Les principales conclusions de cette étude montrent qu’il n’existe pas de cas de marginalisation, d’exclusion ou d’ignorance de la femme à cause de son aspect physique ou vestimentaire.

Étude : évolution positive de l’image de la femme dans les médias audiovisuels
L’étude s’est intéressée à l’évaluation du principe de l’égalité dans le contenu télévisuel. Ph. Saouri

Pas de cas de marginalisation, d’exclusion ou d’ignorance de la femme à cause de son aspect physique ou vestimentaire. C’est l’une des principales conclusions de l’étude sur le rôle des médias audiovisuels publics dans la promotion et l’instauration du principe de l’égalité entre les sexes. Réalisée par le Centre marocain des études et de la recherche en matière des droits de l’Homme et de l’information en partenariat avec le ministère d’État chargé des Droits de l’Homme, cette enquête s’est basée sur un travail empirique axé sur un échantillon de 102 personnes, dont 70 appartenant au public et 32 aux professionnels de l’information.
Parmi les principales conclusions de cette étude, rendue publique vendredi dernier à Rabat et qui a concerné les professionnels de l’information, il n’existe pas de «groupements de professionnels» qui partagent les mêmes opinions et défendent un seul principe en vue de les instaurer. En effet, selon Omar Benaayach, membre du Centre marocain pour les études et la recherche en droits de l’Homme et médias et auteur de l’étude, la majorité des professionnels interrogés estiment que la situation de la femme travaillant au sein des entreprises de presse est meilleure que celle de femmes travaillant dans d’autres départements de la fonction publique. Ces mêmes professionnels ont également affirmé qu’il n’existe aucun indice qui informerait sur l’existence de disparités matérielles.
S’agissant du volet relatif à l’évaluation du principe de l’égalité dans la culture institutionnelle, les enquêteurs ont remarqué que les personnes interviewées trouvent de la difficulté à identifier le principe de l’égalité et de la parité. Celles-ci déclarent déclarent en effet que les femmes accèdent déjà aux mêmes droits et responsabilités que les hommes et qu’il n’existe aucune raison d’instaurer le principe de la discrimination positive, vu que l’évolution dans le secteur des médias doit être basée sur la compétence et le rendement.
Sur un autre registre, l’étude s’est intéressée à l’évaluation du principe de l’égalité dans le contenu télévisuel. Il en ressort qu’il existe un réel changement des idées reçues et des clichés sur la femme dans le contenu télévisuel, grâce aux efforts consentis dans ce sens. Néanmoins, les personnes interviewées ne sont pas surprises de savoir que la publicité peut constituer le principal vecteur pour véhiculer certains clichés sur la femme quand ils existent.
Pour le directeur de l’Institut supérieur de l’information et de communication, Abdelmajid Fadil, qui s’exprimait lors d’une conférence organisée pour présenter l’étude, les résultats de cette étude sont de nature à éclairer l’opinion publique sur l’évolution de l’image de la femme dans les médias audiovisuels publics. Cette étude intervient également à un moment crucial de l’évolution des médias, marqué par la mise en place d’un nouveau cadre juridique et institutionnel visant à garantir l’accompagnement et l’encadrement de ce secteur et sa préservation de certaines pratiques qui peuvent entraver son évolution, comme les idées reçues, les clichés et certaines pratiques qui nuisent encore à l’image des médias et celle de la femme en général.

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