Menu
Search
Jeudi 18 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 18 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Emploi

Fonction RH, quels enjeux pour 2018 ?

La transformation est maintenant «une question de pérennité» pour les entreprises. Les DRH ont un rôle essentiel à jouer pour la réussir. Telle est la conviction de Jamal Belahrach, vice-président de la CGEM, invité par Deo Conseil International pour animer la première conférence des «Matinales RH» sur le thème «Les nouveaux enjeux de la fonction RH».

Fonction RH, quels enjeux pour 2018 ?
L’éthique, la transparence, le leadership, l’autonomie, la confiance, l’engagement, l’ouverture internationale, la RSE, l’intelligence collective… constituent des piliers d'une bonne transformation.

Deo Conseil International, cabinet spécialisé dans les ressources humaines, vient de lancer mercredi 20 décembre les «Matinales RH» sur le thème «Les nouveaux enjeux de la fonction RH». L’objectif souligné par Zineb Benabdejlil, directeur général du cabinet, est de rassembler les professionnels RH pour bien comprendre les enjeux de la fonction RH, mener une réflexion prospective et partager les expériences et les meilleures pratiques pour une bonne conduite de changement. L’idée est aussi de les accompagner dans leurs projets de transformation. Pour ce faire, Jamal Belahrach, vice-président de la CGEM, a mis en lumière les défis que chaque entreprise, et particulièrement son département RH, doit relever pour répondre aux besoins du monde des affaires. Selon l’expert, l’entreprise est dans l’obligation de s’accommoder avec une nouvelle économie connectée et de rattraper son retard en termes de performances concurrentielles en la matière.  

«La transformation digitale doit être le sujet du DRH qui a un rôle essentiel à jouer pour envisager la mutation profonde qui s'opère fortement au sein de l'entreprise, mais à condition que le top management soit non seulement impliqué, mais donne des orientations stratégiques pour son application et sa mise en œuvre», a-t-il souligné. Et d’ajouter que la transformation digitale n’est pas l’apanage des entreprises étrangères, mais elle concerne aussi l’entreprise marocaine qui doit être un laboratoire en termes de valeur, de façon de faire, d’orientation et d’innovation. Il a rappelé à cette occasion les 4 dimensions de la transformation digitale : l’expérience client, l’expérience collaborateur, le processus interne de l’entreprise et l’innovation.  
Se digitaliser est désormais une évidence. Mais encore faut-il s’inscrire dans une dynamique de développement qui prône l'intérêt collectif et la promotion du capital humain. Des sujets fondamentaux pour recruter et fidéliser les talents, fait savoir Jamal Belahrach. Aujourd’hui, la guerre des talents fait rage à nombre de décideurs. Ces derniers doivent comprendre que ce sont les talents qui créent la différence. Pour lui «l’organisation du travail et les règles d’usage ne doivent pas être les mêmes, car aujourd’hui les collaborateurs sont en quête de sens, de leadership, d’écologie…» Un autre élément d'importance à gérer, c'est le mouvement migratoire au regard de la stratégie du Maroc qui s’oriente de plus en plus vers l’Afrique.  À cela s’ajoute la marque employeur qui n’est pas seulement une question de communication, mais aussi de crédibilité et de légitimité. L’éthique, la transparence, le leadership, l’autonomie, la confiance, l’engagement, l’ouverture internationale, la RSE, l’intelligence collective… constituent aussi des piliers d'une bonne transformation. «Des sujets, qui doivent être traités de manière éco-systémiques, car dans le cas contraire, l’entreprisse ne s’en sortira pas», confirme le vice-président de la CGEM.  Les enjeux sont là, mais la transformation ne peut se faire sans la présence du sentiment d’urgence du côté des dirigeants. D’où l'utilisation de techniques et d’outils de gestion performants. 

Lisez nos e-Papers