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La deuxième session du conseil d’administration de l’ABHT a été marquée par l’approbation du procès-verbal de la première session au titre de l’exercice 2016 et la présentation du plan d’action de l’ABHT au titre de l’année 2017. Ledit plan prévoit la poursuite des actions déjà engagées par l’Agence et le lancement de nouvelles opérations dans le cadre du suivi, de l’évaluation et de la gestion intégrée des ressources en eau dans les bassins de Tensift, Ksob et Igouzoulen. Dans un exposé, le directeur de l’ABHT a fait remarquer que les actions programmées consistent, entre autres, en la poursuite des travaux de reconnaissance des eaux souterraines par forages et puits pour l’alimentation en eau potable rurale, la réalisation de campagnes de suivi et d’évaluation quantitative et qualitative des eaux souterraines et de surface ainsi que le renforcement, la modernisation et l’entretien des équipements des réseaux de mesures hydrologique, piézométrique et d’annonce de crues. Il a également relevé que plusieurs autres opérations sont prévues par le Plan en vue de préserver et de protéger les ressources en eau et le milieu naturel. Ces actions, a-t-il dit, portent notamment sur l’élaboration d’études de délimitation des zones inondables pour des tronçons de quatre oueds et le lancement d’études de protection contre les inondations de 13 centres menacés par les eaux de crues dans les différentes provinces de la région.
L’Agence contribuera aussi financièrement à la réalisation de stations d’épuration des eaux usées dans les centres d’Asni et de Nouceur, relevant respectivement des provinces d’Al-Haouz et de Chichaoua, et d’un système de traitement collectif des rejets liquides de 51 unités de trituration d’olives dans la province de Safi, a fait savoir le directeur de l’ABHT. Il a, d’autre part, souligné que les programmes de coopération avec l’Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ) dans les domaines notamment de l’évaluation et de la gestion des ressources en eau seront poursuivis, ainsi qu’avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) en matière de prévision de l’alerte aux crues.
La ministre avait auparavant signalé que le cumul pluviométrique moyen enregistré du 1er septembre au 25 janvier derniers dans la région a atteint 160 millimètres, soit une hausse de 128% par rapport à la même période de l’année précédente et un déficit de 2% à la moyenne d’une année normale durant la même période. Et d’ajouter que le taux global de remplissage des barrages situés dans la zone a atteint 82% à la date du 25 janvier, ce qui permettra, a-t-elle ajouté, de mettre en œuvre sans entraves le programme d’alimentation en eau potable et d’irrigation. Elle a également fait observer que son département s’active à satisfaire une demande de plus en plus forte en eau dans la région et contribue aux différents programmes d’actions de prévention contre les inondations, dont celui en cours d’exécution pour la protection de la ville de Marrakech et ceux programmés pour la protection notamment de Youssoufia et Chichaoua. Cette rencontre s’est déroulée en présence, entre autres, du wali de la région de Marrakech-Safi, Abdelfettah Lebjioui, du maire de la Cité ocre, Mohamed Larbi Belkaïd, et du président du Conseil de la région, Ahmed Akhchichine.
