La croissance de l’économie française inspire l’optimisme. Des économistes interrogés par Reuters estiment, en effet, que l’économie de l’Hexagone devrait accélérer à 1,7% cette année et l’an prochain, après 1,1% en 2016. Cet élan devrait, toutefois, ralentir légèrement à 1,6% en 2019, d’après les mêmes estimations.
Par rapport à la deuxième estimation du PIB du deuxième trimestre publiée fin août, l’Insee a confirmé la contribution à la croissance de la période du commerce extérieur à +0,6 point, de même que celle, négative, de la variation des stocks des entreprises (-0,5 point). Il a, par contre, revu à la hausse la contribution de la demande intérieure finale (+0,5 point contre +0,4 point annoncé précédemment).
Les chiffres de l’Insee montrent également que les trois mois du printemps ont été marqués par une progression un peu plus forte de la consommation des ménages (+0,3% après +0,1% au 1er trimestre 2017). Dans le même temps, leur pouvoir d’achat a nettement accéléré (+0,8% après +0,2% au premier trimestre) et le taux d’épargne des Français a progressé de 0,4 point, à 14,5%. En ce qui concerne l’investissement global, il a ralenti moins qu’estimé précédemment (+0,9% contre +0,7%), après une hausse de 1,4% au premier trimestre. S’agissant du déficit public, l’Insee l’estime à 2,8% du PIB au deuxième trimestre, soit 0,4 point de moins qu’au premier trimestre.