Menu
Search
Samedi 27 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 27 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

L’économie française accélèrerait de 1,7% en 2017 et 2018

L’économie française resterait dynamique. Elle devrait afficher une croissance qui accélérerait à 1,7% cette année et l’an prochain, après 1,1% en 2016, puis ralentir à 1,6% en 2019, estiment les économistes interrogés par Reuters.

L’économie française accélèrerait  de 1,7% en 2017 et 2018
La croissance de l’économie française resterait sur sa lancée.

La croissance de l’économie française inspire l’optimisme. Des économistes interrogés par Reuters estiment, en effet, que l’économie de l’Hexagone devrait accélérer à 1,7% cette année et l’an prochain, après 1,1% en 2016. Cet élan devrait, toutefois, ralentir légèrement à 1,6% en 2019, d’après les mêmes estimations.
Les prévisions médianes de l’enquête trimestrielle sur l’économie française publiée mercredi par Reuters sont en hausse de 0,2 point par rapport au précédent sondage publié en juillet. Elles se situent pour 2017 légèrement en deçà de la dernière prévision de l'Institut national de la statistique et des études économiques-Insee (1,8%). Quant à 2018, le gouvernement a également retenu cette même anticipation de croissance de 1,7% pour la construction de son budget. En ce qui concerne le déficit public, qui s’élevait à 3,4% du PIB fin 2016, il devrait revenir à 3% de la richesse nationale en 2017, puis 2,8% en 2018, selon les économistes. Le gouvernement prévoit, dans le cadre du projet de loi de programmation des finances publiques, un déficit public un peu plus bas, à 2,9% du PIB cette année puis 2,6% l’an prochain. Pour 2019, année marquée par la transformation du CICE (Crédit d’impôt compétitivité emploi), qui impactera les finances publiques de près d’un point entier de PIB, le déficit public remonterait à 3%, une prévision partagée par les économistes et le gouvernement. L’économie française devra ainsi rester bien orientée. À rappeler qu’elle a crû de 0,5% au deuxième trimestre 2017, un rythme inchangé par rapport aux trois premiers mois de l’année et aux trois derniers de 2016, selon l’Insee, cité par Reuters.

Par rapport à la deuxième estimation du PIB du deuxième trimestre publiée fin août, l’Insee a confirmé la contribution à la croissance de la période du commerce extérieur à +0,6 point, de même que celle, négative, de la variation des stocks des entreprises (-0,5 point).  Il a, par contre, revu à la hausse la contribution de la demande intérieure finale (+0,5 point contre +0,4 point annoncé précédemment).
Les chiffres de l’Insee montrent également que les trois mois du printemps ont été marqués par une progression un peu plus forte de la consommation des ménages (+0,3% après +0,1% au 1er trimestre 2017). Dans le même temps, leur pouvoir d’achat a nettement accéléré (+0,8% après +0,2% au premier trimestre) et le taux d’épargne des Français a progressé de 0,4 point, à 14,5%. En ce qui concerne l’investissement global, il a ralenti moins qu’estimé précédemment (+0,9% contre +0,7%), après une hausse de 1,4% au premier trimestre. S’agissant du déficit public, l’Insee l’estime à 2,8% du PIB au deuxième trimestre, soit 0,4 point de moins qu’au premier trimestre. 

Lisez nos e-Papers