La commission de préparation de l’AGE passe à l’acte

Le début de saison du Raja de Casablanca s’annonce encore plus mouvementé qu'à la fin de l’exercice 2016-2017, marquée par le limogeage de M’hamed Fakhir et le soulèvement des supporters qui ont multiplié les sit-in pendant le mois du Ramadan. Décidés à renverser le président Saïd Hasbane d’un poste auquel il s’accroche de toutes ses forces, les adhérents constituant la commission de préparation de l’assemblée générale extraordinaire du 6 septembre (Mohamed Saghrour, Mustapha Dahnane et Saïd Echrami), qui avaient déjà avisé la Fédération royale marocaine de football de la date de ces assises, ont déjà envoyé les convocations officielles aux différents adhérents (y compris ceux dont les noms ont été rayés par le bureau de Hasbane, anciens présidents, représentant de la FRMF…). Jusqu’à mardi, aucune candidature officielle pour le poste de président n’a été déposée.

L’ancien président des Verts, Mohamed Boudrika, qui avait à maintes reprises clamé son intention de reprendre les commandes du club, ne s’est toujours pas manifesté, bien que plusieurs sources assurent son intention de présenter sa candidature dans les quelques jours à venir. À noter que Saïd Hasbane n’a toujours pas réagi à la proposition de la commission de préparation de l’AGE et s’est abstenu de confirmer la date du 6 septembre, lui qui avait annoncé le 19 septembre pour la tenue de l’assemblée générale ordinaire suivie d’une AGE sur le site officiel du Raja. Entretemps, le club se morfond toujours dans sa crise financière aigüe, puisque la FIFA aurait lancé un ultimatum au Raja, qui doit s’acquitter des montants dus aux anciens joueurs comme Christian Osaguona, Nathaniel Asamoah ou encore Mohamed Massaoudi suite à la résiliation de leurs contrats. Autrement, le RCA se verrait infliger des sanctions allant jusqu’au retrait de points au niveau du classement de la Botola Maroc Telecom D1. À noter également que les joueurs n’ont toujours pas reçu leurs salaires et plusieurs primes de matchs, ce qui explique la préparation tumultueuse et les grèves observées le mois dernier.