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La recherche agricole peine à s’imposer

La recherche agricole peine  à s’imposer

En comparaison avec leurs homologues anglophones du continent, les chercheurs francophones de l’Afrique de l’Ouest et centrale accusent un grand retard en matière de recherche agricole. C’est ce qui ressort de la 7e édition du Forum pour la révolution verte en Afrique (AGRF 2017), qui a ouvert ses portes à Abidjan le 4 septembre. Cet événement est organisé par l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), une organisation africaine qui a pour but de mettre les agriculteurs au cœur des économies en croissance du continent.
«Nous sommes en grand retard dans la recherche agricole... Lorsqu’on observe le niveau de financement dans le domaine de la recherche en Afrique, sept pays dominent, où ne figure aucun pays francophone», a fait observer Kymseyinga Savadogo, directeur de programme à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires, selon la Banque africaine de développement (BAD), l’un des partenaires de l’AGRF. Et de souligner : «Certes, la contribution du monde extérieur est très importante, mais pour les pays qui en dépendent, ces financements sont volatiles». Selon l’expert, sur les dix pays du continent ayant le plus de chercheurs de plus de 50 ans, six sont francophones. Autre faiblesse : les résultats de la recherche s’avèrent insuffisants ; les publications de chercheurs africains francophones demeurent trop peu nombreuses. Sur les quelque 5.000 publications annuelles dans le domaine, seule une trentaine émane de chercheurs africains francophones.

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