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Éco-Conseil : La reconnaissance au travail est désormais un enjeu important de management en entreprise. Quels en sont les champs d’application ?
Ghizlane Riachi : La reconnaissance au travail est un vaste sujet puisqu’elle est à la fois collective et individuelle. Il ne s’agit pas d’une notion «simpliste» où l’on fait un retour quelconque à ses équipes ou à un collaborateur, mais d’une vraie opportunité de créer du lien et de la confiance. Il s’agit ni plus ni moins que d’une extension de la communication entretenue avec ses équipes. À l’image de cette dernière, la reconnaissance se doit d’être personnalisée en fonction des personnes et des situations. La reconnaissance est tellement liée à la personnalité d’un collaborateur qu’il serait impossible de la résumer sans connaître les individus et les contextes concernés.
Comment instaurer des pratiques managériales pour la reconnaissance au travail ?
Il ne faut surtout pas céder à la facilité et verser dans l’automatisme quand on aborde ce sujet. Non, la reconnaissance est un sujet bien plus complexe. Nous sommes tous différents, nous sommes motivés par des éléments spécifiques et nous avons notre propre façon d’interagir avec autrui. Ce sont des différences à ne jamais occulter, mais au contraire à constamment prendre en compte pour des relations saines. C’est également une nécessité pour la reconnaissance au travail. Nous avons tous des attentes spécifiques et allons donc avoir besoin d’une forme de reconnaissance différente. Certains vont apprécier un retour positif sur une tâche réalisée, alors que d’autres ont besoin de données chiffrées et objectives attestant que leur implication a porté ses fruits. Les exemples sont nombreux.
Quel impact sur la performance individuelle et collective ?
Reconnaître le travail d’une équipe est essentiel, puisque cela permet de développer l’engagement du collaborateur. Son investissement dans ses projets n’est pas vain, puisqu’il est reconnu par ses pairs, notamment ses supérieurs. Ses missions prennent sens, cela va donc renforcer son sentiment d’appartenance à l’entreprise et son envie d’être plus performant. Un ressenti d’abord individuel qui va ensuite se développer collectivement. L’équipe devient plus performante, plus épanouie dans ses fonctions et donc plus volontaire et créative.
