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La réputation du Maroc dans le monde en 2017 se situe au même niveau que celle de l’Indonésie et est meilleure que celle des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), à l'exception du Brésil, et dépasse largement celle de la Turquie et de l'ensemble des pays arabes et africains, indique l'Institut royal des études stratégiques (IRES). L'IRES, qui vient de rendre publics les résultats de la troisième étude relative à la perception de l'image du Maroc par les citoyens des pays du G8 et par ceux de 14 autres pays industrialisés ou émergents, souligne que le Maroc obtient en 2017 une note de 59,3 points sur une échelle de 0 à 100, pour l'indicateur général de la réputation des pays «Country RepTrak® Pulse», ce qui lui confère la 35e place sur un total de 71 pays évalués. L'édition de 2017, réalisée dans le cadre de l'observatoire de la réputation du Maroc, mis en place en 2015 par l'IRES, confirme les conclusions mises en évidence par les éditions de 2015 et 2016, note l'IRES dans un communiqué, relevant que le Maroc bénéficie d’une réputation externe moyenne quand il est comparé aux 70 pays retenus par le cabinet «Reputation Institute».
La réputation du Maroc est supérieure à la moyenne mondiale – celle des 71 pays examinés – en Russie et aux États-Unis et elle est intermédiaire au Canada et au Royaume-Uni, alors qu'en Allemagne, elle atteint un niveau bas, relève la même source. Les évaluations les plus positives de la réputation externe du Maroc concernent les attributs afférents à la qualité de vie (environnement naturel, population aimable et sympathique, loisirs, distractions et style de vie), et à la qualité institutionnelle, en particulier la sécurité et l'usage efficace des ressources, tandis que les évaluations les moins favorables se rapportent aux attributs de la dimension «Niveau de développement», notamment, le système éducatif et la technologie-innovation, poursuit-on de même source.
Selon l'étude, le Maroc continue à être perçu comme un pays à visiter, à y assister à des événements ou éventuellement y acheter des produits et services. Cette volonté ne s'exprime pas, cependant, avec la même intensité lorsqu’il s’agit d’étudier dans le Royaume, ajoute le communiqué. Il ressort de la comparaison, sur la période 2015-2017, de la réputation externe du Maroc avec sa réputation interne, que les Marocains considèrent plus que les étrangers qu'ils vivent dans un pays où la sécurité règne, où la population est aimable et sympathique, où l'environnement naturel est bon et que le Royaume est respecté au niveau international et dispose d'un bon patrimoine culturel. Par contre, la réputation interne est négative, comparativement à la réputation externe, pour ce qui est des attributs relatifs au système éducatif, à l'utilisation des ressources, à la technologie et l'innovation, à l'environnement politique et institutionnel, à l'éthique et la transparence et au bien-être social, conclut la même source.
