La sauvegarde du legs patrimonial géologique ou la conservation de la mémoire du passé

C’est devant une assistance, composée de géologues, de professeurs universitaires, de spécialistes en la matière et sous le regard attentif des étudiants venus nombreux pour prendre part à cette journée, que le Secrétaire général au ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable a salué cette première initiative co-organisée avec l’APPGM, dans le but de mettre en valeur ce patrimoine qui peut devenir un vrai levier de développement durable. «Il y va dans ce sens du renforcement de la conscience grandissante vis-à-vis de ce patrimoine, en développant la recherche et en mettant en place les outils et moyens nécessaires pour le protéger», souligne du l'allocution ministre de l’Énergie, desmMines et dudDéveloppementdDurable, prononcée par le Secrétairegénérall du même ministère. L’allocution du ministre a, aussi, fait état de l’importance de ce patrimoine géologique et géo-touristique qui interpelle à sa protection et sa valorisation, en mettant en place un cadre institutionnel adéquat et un autre législatif délimitant les mesures de sauvegarde et de conservation. «Il est important d’accompagner cela par l’éducation et la sensibilisation, tout en œuvrant avec les associations et institutions internationales pour contribuer à la mise en valeur de ce patrimoine et sa sauvegarde».
A ce propos, le président délégué de l’APPGM, Abdeljalil El Hassani, qui a remplacé le président Youssef Ennadifi pour la lecture de son allocution, a indiqué qu l’Association œuvre inlassablement pour la protection du patrimoine géologique du Maroc. Le discours du président de l’APPGM précise que «le Maroc est qualifié de paradis des géologues, vu les richesses géologiques exceptionnelles dont il regorge. Ce patrimoine non renouvelable ne bénéficie pas d’une protection adéquate. Sachant que le Maroc a connu au cours de l’année 2017 un événement majeur avec la décision du retrait de la vente, programmée à l’hôtel Drouot à Pari, et du rapatriement au Maroc du squelette d’un plésiosaure marin vieux de 66 millions d’années, obtenue en février dernier. Et ce, grâce à une mobilisation sans précédent de l’APPGM, des pouvoirspublicss, des médias et de lasSociétécCivile. Cette menace qui atteint notre patrimoine nouspoussee à joindre nos efforts pour le sauvegarder et en prendre soin». L’essentiel de ces efforts, comme le souligne le président de l’APPG,M 'esnt concrétiss à travers la réalisation du Géoparc M’goun, son musée à Azilal et le Musée des Dinosaures à Tazouda qui seront ouverts au large public. Ainsi que la préparation de deux textes delois pour leur intégration dans une stratégie globale concernant le patrimoine géologique du Maro»». Youssef Ennadifi n’a pas manqué d’ajouter qu’«à l’iessu de cette journée sera désigné un comité du Patrimoine géologique pour préparer, dans 6 mois, un modèle de protection du patrimoine géologique du Maroc».
Cette journée fut, également, une opportunité pour échanger, dans les deux panels thématiques, entre les experts, universitaires et personnalités du monde associatif pour l’élaboration d’une loi-cadre pouvant assurer la protection de ce patrimoine géologique du Maro ; et, chercher des modalités et solutions pour en faire un véritable levier de développement des régions qui en foisonnent.