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L'alliance anti-Daech annonce la prise «totale» de Raqqa

Une alliance antijihadistes en Syrie soutenue par Washington a annoncé mardi avoir «totalement» pris la ville de Raqqa, après plus de quatre mois de combats avec les terroristes du groupe autoproclamé «État islamique».

L'alliance anti-Daech annonce la prise «totale» de Raqqa

Les opérations militaires à Raqqa, cette ex-capitale du groupe terroriste autoproclamé «État islamique» (EI) en Syrie, «ont pris fin (...) la ville est entièrement sous le contrôle» des Forces démocratiques syriennes (FDS)», a indiqué à l'AFP un porte-parole l'alliance antijihadistes en Syrie soutenue par Washington, Talal Sello. La chute de Raqqa va constituer un nouveau revers de taille pour l'EI qui a perdu beaucoup de terrain en Syrie et en Irak voisin après de multiples offensives pour le déloger des régions conquises depuis 2014. Raqqa était devenue le symbole des pires atrocités commises par l'organisation jihadiste, qui y aurait planifié les attentats sanglants ayant frappé plusieurs pays, notamment en Europe. Les FDS ont annoncé avoir «totalement libéré» le tristement célèbre rond-point d'Al-Naïm, où l'EI menait ses exécutions lorsqu'il était encore maître de la ville. «Les jihadistes s'étaient retirés depuis deux semaines de ce rond-point, mais les FDS n'étaient pas parvenues à le contrôler, car il était miné», selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Ces derniers jours, en vertu d'un accord négocié par des responsables locaux et des représentants tribaux, les derniers civils pris au piège ont pu être évacués et les jihadistes syriens ont été autorisés à quitter la ville, selon les FDS. Quelque 275 jihadistes syriens et leurs familles avaient été évacués. Il n'était pas possible dans l'immédiat de savoir s'ils avaient été autorisés à rejoindre d'autres régions aux mains de l'EI. «La dernière chose que nous voulons, c'est que les combattants étrangers soient libérés et qu'ils puissent retourner dans leur pays d'origine et causer plus de terreur», assurait le porte-parole de la coalition, le colonel américain Ryan Dillon. Déclenché en 2011 par la répression gouvernementale de manifestations pacifiques, le conflit en Syrie s'est complexifié avec l'implication de pays étrangers et de groupes jihadistes, sur un territoire de plus en plus morcelé. Il a fait plus de 330.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés. 

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