Satellite d’observation de la Terre, le satellite Mohammed VI-A est le fruit d’une coopération entre le consortium Thales Alenia Space en tant que mandataire et Airbus en co-maîtrise d’œuvre pour le compte du Maroc. Il servira notamment aux activités cartographiques et cadastrales, à l’aménagement du territoire, au suivi des activités agricoles, à la prévention et à la gestion des catastrophes naturelles, au suivi des évolutions environnementales et de la désertification ainsi qu’à la surveillance des frontières et du littoral. «Ce projet réussi est le fruit d’une coopération solide, sérieuse et exemplaire entre le Maroc et la France», note M. Tajmouati lors de son intervention à la cérémonie marquant le succès de l’opération de mise en orbite du satellite marocain. Le responsable marocain a tenu à cette occasion à féliciter les équipes qui ont collaboré à la réussite de ce projet. Le directeur de Arianespace, Stéphane Israël, a pour sa part adressé un message de remerciement au Maroc : «Merci au Royaume du Maroc qui nous confie, pour la première fois, le lancement de son satellite», a-t-il déclaré. Jean-Loïc Galle, PDG de Thales Alenia Space, a tenu à rappeler l’importance de ce satellite. «Le satellite Mohammed VI-A représentera une infrastructure importante pour le Royaume du Maroc qui va ainsi bénéficier d’un système d’observation de la terre extrêmement performant pour des applications civiles et gouvernementales. Ce satellite sera sans aucun doute un boosteur de l’économie marocaine», annonce-t-il.
Lancement réussi du satellite Mohammed VI-A
«Le satellite Mohammed VI-A, mis en orbite le 7 novembre, est une fierté pour le Royaume du Maroc et pour l’ensemble des Marocains. Ce projet, voulu par S.M. le Roi Mohammed VI, constitue une infrastructure technologique avancée qui permettra le développement d’applications à haute valeur ajoutée dans différents domaines». C’est en ces termes que le président de la délégation marocaine présente sur le site du lanceur Vega (SLV), à Kourou en Guyane, s’est adressé aux équipes qui ont travaillé sur ce projet.
Souad Badri
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31 Décembre 2017
À 17:43
