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Le chômage britannique stable à 4,7% à fin février sur trois mois

Le chômage britannique stable  à 4,7% à fin février sur trois mois
Au total, 31,84 millions de personnes occupaient un emploi entre décembre et février, soit 39.000 de plus que lors de la période de septembre à novembre. bPh. AFP

Évoluant autour de son niveau de l’été 1975, le taux de chômage britannique est resté stable durant les trois mois achevés fin février. Selon l’Office des statistiques nationales (ONS), cité par l’AFP, il s’est stabilisé à 4,7%. Ce chiffre, conforme à la prévision des économistes interrogés par Bloomberg, est un nouveau signal de la vigueur du marché de l'emploi, en particulier depuis le vote pour le Brexit en juin dernier. Au total, 31,84 millions de personnes occupaient un emploi entre décembre et février, soit 39.000 de plus que lors de la période de septembre à novembre. Les analystes s'attendaient toutefois à une hausse plus ample, de 76.000. À noter que le nombre de personnes au chômage a atteint 1,56 million soit 45.000 de moins que lors de la période de trois mois précédente. L'ONS a précisé que le taux d'emploi, c'est-à-dire la proportion des personnes âgées de 16 à 64 ans au travail, atteignait 74,6%, un niveau record depuis 1971.

L'institut a également dévoilé des données très attendues sur les revenus des ménages, dans un contexte d'accélération de l'inflation qui représente une menace pour le pouvoir d'achat des Britanniques. Les revenus moyens (primes comprises) ont progressé de 2,3%, soit plus que prévu par les analystes. Leur hausse est exactement au même niveau que celle des prix, l'inflation ayant atteint 2,3% en février et en mars sur un an. Les économistes sont une large majorité à prévoir une nouvelle poussée de l'inflation dans les mois à venir au point qu'elle pourrait se diriger vers les 3% d'ici la fin de l'année. Elle s'apprêterait ainsi à progresser plus vite que les revenus des ménages. Cette inflation est nourrie par la baisse de la livre depuis le vote pour le Brexit qui a pour effet de renchérir considérablement le prix des biens importés. 

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