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D’après Jean-Luc Muracciole fondateur de «e4u», Skool Maroc va permettre aux jeunes ayant des difficultés scolaires d’apprendre toutes les matières (l’histoire ou les mathématiques) à travers le foot. Il suffit, dit-il, de trouver le bon angle d’attaque. Et de poursuivre : «Le sport est un vecteur humainement partagé. Il permet de créer les liens entre les différentes composantes d’une population. Dans le sport, il y a tous les savoirs dont on a besoin pour apprendre dans le système éducatif. On sélectionne quelques métiers qui nous paraissent porteurs, notamment des métiers liés à la 3D pour mettre en place des formations qui vont favoriser l’insertion». Skool Maroc devra impacter près de 300.000 personnes sur la région d’El Jadida. Il pourrait bientôt être élargi aux régions d’Oujda et de Casablanca.
De son côté, Jamaledine Mohamed El Yamani, président de la commission marketing du DHJ, a assuré que Skool Maroc va permettre au DHJ de se différencier des autres clubs de la Botola D1. «Pour pouvoir véhiculer une image différente des autres équipes, on a choisi le volet éducatif et social comme vecteur de développement. Le projet Skool Maroc est le bon exemple pour nous différencier des autres clubs. Le DHJ est un club bien ancré dans sa région. Il a le devoir de jouer ce rôle-là en apportant aux jeunes de la région d’autres opportunités que de jouer au football, notamment l’éducation», a-t-il précisé.
