Le football mondial en deuil

L’année 2016 a été marquée par un drame qui a décimé toute une équipe de football. Le 28 novembre, alors que la formation de Chapecoense se dirigeait vers la Colombie, où elle devait affronter l’Atletico Nacional, pour le compte de la finale aller de la Copa Sudamericana, son avion s’est crashé sur les montagnes boliviennes. Le bilan est lourd : 76 personnes sur les 81 que comptait l’avion de la compagnie Lamia sont mortes sur le coup. Parmi les victimes, toute la délégation de Chapecoense, comprenant joueurs, staff technique, administratif et des journalistes qui accompagnaient la délégation. La nouvelle fait le tour du monde et les hommages fusent en direction du Brésil. À commencer par l’adversaire colombien, qui fait pression auprès de la Conmebol, la Confédération sud-américaine, pour que le titre de la Copa Sudamericana soit attribué au club brésilien. La Conmebol exaucera les vœux du monde entier, en déclarant Chapecoense champion à titre posthume, avec la prime de victoire. Le Clasico entre le FC Barcelone et le Real Madrid, disputé une semaine après le drame, a vu les 22 acteurs d’un des matchs les plus suivis au monde, se réunir autour d’une pancarte de soutien. Depuis, l’un des joueurs, Alan Ruschel, s’est remis et a promis, les larmes aux yeux, de remettre le club sur les terrains. Dans la foulée, l’Atletico Mineiro annonce que son joueur Dodo sera prêté à Chapecoense sans frais. Même son de cloche de la part de Cruzeiro et la Juventude, qui ont traduit leur solidarité par des actions concrètes. Fondé en 1973, Chapecoense n’a jamais remporté de titre national, mais saura à coup sûr renaitre de ses cendres.