Menu
Search
Samedi 20 Avril 2024
S'abonner
close
Samedi 20 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Fête du Trône 2006

Le gouvernement s’engage à améliorer le taux de couverture en eau potable

Le gouvernement s’engage à améliorer  le taux de couverture en eau potable
La secrétaire d'État chargée de l’Eau, Charafat Afailal, lors d'une rencontre vendredi dernier à Chefchaouen.Ph. MAP

La secrétaire d'État chargée de l’Eau, Charafat Afailal, a exprimé, vendredi à Chefchaouen, son engagement à accompagner tous les efforts pour améliorer le taux de couverture de la province en eau potable. Lors d'une rencontre de communication sur l'état des ressources hydrauliques dans la province, Mme Afailal s'est arrêtée sur les projets de création de plusieurs barrages pour la mobilisation des eaux de surface et le projet de branchement au réseau d'eau potable, ainsi que l'étude d'autres projets de création de microbarrages dans la province afin de garantir l'alimentation du milieu rural en eau potable et d'irrigation.

Cette réunion, tenue avec les responsables locaux concernés par ce secteur, entend s'arrêter sur la situation hydraulique dans la province de Chefchaouen, écouter les préoccupations de ses habitants et trouver des solutions radicales de manière à généraliser l'accès au réseau d'eau potable. S'agissant de la situation hydraulique dans la province, Mme Afailal a fait savoir que la région connaît des précipitations importantes dépassant les 1.000 mm par an au niveau des hauteurs, tandis qu'elles varient entre 350 et 650 mm sur la bande côtière, précisant que ces précipitations permettent à la province de disposer d'un volume d'eau annuel de plus de 1,3 milliard de m3.

La secrétaire d’État a fait observer que la contrainte la plus importante entravant la gestion des ressources en eau est constituée par les inondations causées par le système hydrologique, le terrain montagneux et la nature des formations géologiques, ainsi que la pénurie des ressources au niveau local pour répondre aux besoins des habitants dans le milieu rural, outre la pollution résultant des pressoirs à olives. De son côté, le gouverneur de la province de Chefchaouen, Ismaïl Abou El Houkouk, a affirmé que plusieurs contraintes sont à l'origine de la réduction de l'accès de bon nombre d'habitants des zones rurales de la province au réseau d'eau potable, précisant qu'il s'agit principalement des changements climatiques, de l'accroissement démographique et de la pénurie des ressources en eau. 

Lisez nos e-Papers