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Le Maroc, eldorado des établissements étrangers

Chaque année et à la même période, des milliers d'élèves et d'étudiants au collège ou à l'université, retrouvent le chemin de l'école. Beaucoup d’entre eux ont choisi des systèmes éducatifs internationaux sans pour autant se déplacer à l’étranger, car une panoplie d’établissements étrangers est implantée au Maroc. Une tendance qui se consolide d’année en année. Évidemment, choisir un tel système est une expérience valorisante, mais à condition que les formations sélectionnées répondent aux objectifs escomptés.

Le Maroc, eldorado des établissements étrangers

Avec les nouvelles tendances qui révolutionnent le secteur de l'emploi, il est absolument indispensable d’envisager sa carrière professionnelle avec plus de sérénité et de sélectionner une formation permettant l’acquisition des compétences et des connaissances qui prépareront les candidats à un avenir meilleur. C’est dans cette logique que depuis quelques années, bon nombre d’établissements publics ou privés étrangers développent une stratégie d’implantations au niveau national apportant ainsi des débouchés professionnels multiples. Le marché marocain est une des terres fertiles pour le développement de cette activité.


Plus besoin de se déplacer pour avoir accès à une formation étrangère à forte valeur ajoutée. Un nombre important d’établissements étrangers ont élu domicile au Maroc vu que ce dernier présente des avantages considérables notamment géographique, linguistique et culturel… Ces établissements offrent des formations de haut niveau afin de bien répondre aux besoins d’un nombre important d’étudiants, de professionnels et de l’économie marocaine en général. Le succès de ce modèle s’appuie sur des partenariats scellés entre le gouvernement marocain et les établissements étrangers. Citons à titre d’exemple Emlyon business school Casablanca, centrale Casablanca, Toulouse Business School, L'ESSEC Business School, Adalia School…
«Notre campus à Casablanca est un lieu ouvert sur son environnement à travers non seulement nos programmes de formation, mais aussi un centre de recherche, un incubateur, un learning Lab, un learning Hub, un Maker lab, etc. Il sera un véritable espace où de jeunes étudiants, des professionnels expérimentés, des diplômés d’emlyon, des entrepreneurs, des journalistes, etc. pourront se côtoyer et échanger. L’École se positionne dans une perspective collégiale de co-conception de l’offre éducative et de (trans)formation avec les partenaires locaux, entreprises et acteurs de la société civile, mais aussi établissements d’enseignement supérieur de haut niveau», déclare Tawhid Chtioui, directeur général d’emlyon Business School Afrique.

Pour lui, les logiques d’assistance en Afrique sont complètement dépassées. «Nous sommes dans une logique de coopération», assure-t-il. Dans la même lignée, Ghita Lahlou, directrice de l’École Centrale Casablanca, estime que «la formation centralienne présente un très haut niveau scientifique. Elle intègre également une indispensable expérience internationale. Elle se structure en outre sur sa proximité avec les grandes entreprises et multinationales. Enfin, elle valorise le développement personnel de l’élève-ingénieur, dans une logique de renforcement de ses compétences relationnelles et de son savoir-être». Selon Mme Lahlou, Centrale Casablanca se positionne ainsi en hub universitaire de dimension panafricaine, parfaitement intégrée dans l’écosystème entrepreneurial de la région Maghreb-Afrique, offrant un accès au réseau international des autres Écoles Centrales et à la meilleure recherche scientifique au niveau mondial, avec l’objectif affirmé de former aujourd’hui les élites dirigeantes de l’Afrique de demain. L’École dispose du statut d’École publique reconnue par l’État marocain. Elle délivre un diplôme d’État marocain, qui sera, après homologation, reconnu comme diplôme national français. L’enseignement et les programmes pédagogiques de l’École Centrale Casablanca sont étroitement corrélés avec ceux de Centrale Paris ; ses professeurs sont largement issus du réseau des Écoles Centrales et notamment de CentraleSupélec, et son diplôme d’ingénieur d’État marocain est reconnu comme diplôme d’ingénieur d’État français. Enfin, la gouvernance de l’École se fait à parité entre CentraleSupélec et l’État marocain.


De son côté, Mohamed Derrabi, directeur Campus Toulouse Business School Casablanca, souligne que «la volonté de TBS de continuer à s’ouvrir à l’international et, en particulier, se développer davantage sur le continent africain fait partie de la stratégie des années à venir. Le groupe a fait son choix de faire de la ville de Casablanca, capitale économique du pays, un hub des activités de formation et de recherche de TBS groupe en Afrique». Cet établissement travaillera étroitement avec les autres campus selon les mêmes standards de qualités exigées par les agences d’accréditation internationale et de ce fait délivrera des diplômes aux étudiants de TBS Casablanca dont la reconnaissance est équivalente aux diplômes délivrés sur les autres campus de TBS.


Fondée en 2014 pour proposer le meilleur de ce qui se fait aujourd’hui en matière d’enseignement supérieur, Adalia School of Business a également opté pour une implantation directe au Maroc au cœur de Casablanca. «La raison d’être de cette business school s’inscrit dans la stratégie nationale de l’enseignement supérieur du Maroc. Consciente que l’innovation est un enjeu clé pour la compétitivité des entreprises et de l’économie marocaine, elle œuvre pour la mise en place d’un écosystème adéquat incluant les entreprises innovantes, les porteurs de projets, les universités, les organismes de capital-risque et les pôles de développement technologiques», fait savoir Gregory Gueneau, PDG d'Adalia School of Business. Dans la même perspective, L’ESSEC Business School vient d’ouvrir les portes de son nouveau campus au Maroc. Inauguré le 21 avril 2017, le nouveau campus ESSEC Afrique-Atlantique, situé à Rabat, accueillera dès cette rentrée des étudiants du Global BBA, des participants aux programmes de formation continue, ainsi que des étudiants de la Grande École soucieux de s’ouvrir aux multiples opportunités qu’offre le continent africain. «Après l’Asie Pacifique, l’ESSEC se tourne vers l’Afrique, foyer majeur de la croissance mondiale dans les décennies à venir. Le Maroc est depuis longtemps un des premiers pays de provenance des étudiants internationaux de l’ESSEC. Nos activités déployées dans ce pays ont ainsi vocation à se développer en Afrique, que ce soit par le recrutement d’étudiants africains, la collaboration avec les meilleures institutions spécialisées dans la formation à la gestion et à l'entrepreneuriat ou encore le développement de programmes de formation continue», souligne Jean-Michel Blanquer, directeur général de l’ESSEC. L’ambition de l’ESSEC Business School est d’assurer à ses étudiants et participants une expérience académique et humaine de grande qualité fondée sur la transmission de savoirs de pointe et l’ouverture sur un monde en pleine mutation avec une attention particulière au développement de ponts entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie.

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