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Le gouvernement rejette catégoriquement la décision de la Cour sud-africaine de renvoyer l'affaire du navire «Cherry Blossom» au fond

Le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khelfi, a de nouveau réitéré le rejet catégorique du gouvernement de la décision de la Cour sud-africaine de renvoyer l'affaire du navire «Cherry Blossom» au fond. Lors d’un point de presse tenu hier à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, il a souligné que pour le Maroc cette décision est éminemment politique.

Le gouvernement rejette catégoriquement la décision de la Cour sud-africaine de renvoyer l'affaire du navire «Cherry Blossom» au fond

Le gouvernement exprime son rejet catégorique de la décision de la Cour sud-africaine de renvoyer l'affaire du navire «Cherry Blossom» au fond et considère cette décision comme étant éminemment politique et un grave abus de pouvoir, a indiqué hier Mustapha El Khalfi, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, jeudi. Répondant à une question posée par «le Matin» lors d’un point de presse tenu hier à Rabat à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement, M. El Khalfi a affirmé que la décision de la Cour sud-africaine représentait un développement très dangereux et sans précédent dans cette affaire. Pour lui, cette décision constitue «une grave ingérence politique». «La Cour s’est arrogé une compétence juridictionnelle qui ne lui appartient pas. Cela va à l’encontre des principes élémentaires du droit international et représente une ingérence politique dans le processus mené sous l’égide du Conseil de sécurité des Nations unies», a ajouté le haut responsable.

Tout en rappelant que la Cour sud-africaine n’a pas la compétence pour se prononcer sur le fond de cette affaire suivie au plus haut niveau international, M. El Khalfi a souligné que sa décision constitue une menace pour la liberté et la sécurité du commerce international. Par ailleurs, il a tenu à saluer la décision de la justice panaméenne qui, saisie pour les mêmes motifs par le polisario, avait statué le 5 juin 2017 sur son absence de compétence juridictionnelle à entendre le dossier sur le fond, mettant ainsi en avant le caractère politique de la requête. Le ministre a conclu que «le Maroc, et tout en réaffirmant sa certitude quant à la solidité de son dossier et sa capacité à avoir gain de cause sur le fond dans un cadre approprié et politiquement impartial, annonce son soutien inconditionnel à toutes les actions que prévoit d’entreprendre l’OCP et sa filiale dans le cadre du respect des règles du droit international pour faire valoir leur droit de propriété sur la marchandise saisie». Rappelons que le 1er mai 2017, suite à une requête adressée par le «polisario», un juge sud-africain avait ordonné la saisie conservatoire d’une cargaison de phosphate en provenance de Phosboucraa, se traduisant par une immobilisation du navire à Port Elizabeth. Selon le porte-parole du gouvernement, cette requête était fondée sur des allégations purement politiques. 

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