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Le Maroc fait la promotion de son savoir-faire à l'IFA 2017

La quatre-vingt-cinquième Conférence annuelle de l’Association internationale des producteurs d’engrais (IFA) s'est ouverte hier à Marrakech, avec la participation de plus de 1.400 représentants des acteurs majeurs de l’industrie des fertilisants en provenance de 75 pays. Un conclave qui en dit long sur les enjeux d'une utilisation raisonnée des fertilisants.

Le Maroc fait la promotion  de son savoir-faire à l'IFA 2017
Créée en 1927, l’IFA a pour ambition notamment de promouvoir la production et l’utilisation raisonnée des engrais pour une agriculture durable dans le monde.

La grand-messe des producteurs d’engrais dans le monde, qui a démarré hier à Marrakech (22-24 mai), accorde une place de choix à l’Afrique et à l’émergence d’une nouvelle industrie subsaharienne. Elle offre l’opportunité au Groupe OCP de présenter sa vision inhérente à l’industrie des engrais et à une utilisation raisonnée des fertilisants.
L’utilisation raisonnée et rationnelle des engrais pour la fertilisation des principales cultures constitue l’une des grandes priorités de la stratégie nationale de développement agricole «Plan Maroc Vert», a rappelé le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch. Dans une allocution lue en son nom à l’ouverture de ce conclave par Hammou Ouhelli, secrétaire d’État chargé du Développement rural et des eaux et forêts, il a souligné que son département avait lancé en 2010, en partenariat avec le Groupe OCP, la réalisation de la carte de fertilité des sols dans l’optique notamment d’évaluer la fertilité des sols en éléments nutritifs majeurs et de proposer des formules d’engrais adaptées aux sols et aux cultures.
L’utilisation des engrais au Maroc est «en pleine évolution depuis le lancement du Plan Maroc Vert», a-t-il assuré. En attestent les résultats du recensement agricole de 2016 selon lesquels le taux d’utilisation des engrais par les exploitants agricoles est passé de 51 à 68%, les plus forts taux ayant été enregistrés dans les cultures maraichères et arboricoles avec plus de 75%.

Le ministre a fait observer que le Maroc partage, depuis plusieurs années, son savoir-faire avec ses pairs africains et que des projets d’élaboration de cartes de fertilité des sols sont en cours de réalisation dans le cadre de partenariats avec 13 pays du continent.

Après avoir rappelé l’initiative de l’Adaptation de l’agriculture africaine (AAA), lancée par le Maroc en amont de la COP 22 et visant à réduire la vulnérabilité de l’Afrique et de son agriculture aux changements climatiques, Akhannouch a fait remarquer que l’une des solutions proposées par cette initiative porte justement sur l’utilisation raisonnée des engrais basée sur les analyses du sol et les exigences des cultures. La consommation d’engrais en Afrique reste toujours bien en deçà des besoins et des moyennes internationales dans la mesure où l’utilisation moyenne annuelle ne dépasse guère 20 kg/ha, à comparer aux 130 kg/ha dans le reste du monde, a-t-il conclu.
À son tour, le président de l’IFA, Abdul Rahman Jawahery, a mis en évidence l’apport conséquent du Maroc au secteur agricole en Afrique, notamment en ce qui concerne les engrais et les infrastructures.
Il convient de rappeler que dans une déclaration à la presse en 2016, le PDG de l' OCP, Mostafa Terrab, avait indiqué que «le Groupe sera en mesure de produire annuellement 12 millions de tonnes d'engrais, dès l'année prochaine, ce qui en fera le premier producteur d'engrais au monde, à l’horizon 2017». 

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