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Le Maroc organise un débat sur les changements climatiques et les droits de l'Homme

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Les possibilités de maintenir l'élan mondial en faveur du climat dans une logique de respect des droits humains ont été au centre d'une réunion-débat, organisée par le Maroc lundi dernier à Genève en marge des travaux du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Les intervenants ont plaidé tour à tour en faveur d'initiatives de sensibilisation à grande échelle impliquant les acteurs non étatiques et centrées sur la mise en place de ponts entre l'agenda climatique et la protection des droits de l'Homme. L'ambassadeur représentant permanent du Maroc à Genève, Mohamed Aujjar, a ainsi souligné que l'action climatique fondée sur les droits humains requiert des institutions et des processus ouverts, ainsi que des mesures précises et transparentes, notamment en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Les États doivent élaborer des indicateurs pertinents des droits de l'Homme dans le contexte des changements climatiques, a-t-il dit, soulignant la nécessité d'une réponse équitable aux besoins à la fois du développement et de l'environnement pour les générations futures. L'ambassadeur de France à l'ONU, Élisabeth Laurin, a de son côté considéré que la prise de conscience de l'enjeu climatique doit être accompagnée de la mise en œuvre de projets concrets visant la protection du climat et l'atténuation des conséquences du réchauffement. Elle a dans ce contexte salué la qualité de l'organisation de la Conférence de Marrakech, durant laquelle un travail remarquable a pu être accompli avec à la clé le lancement d'initiatives phares en faveur du climat, en coopération notamment avec l'ONU et les acteurs de la société civile qui y étaient représentés avec force.

«Nous ne pouvons qu'être fiers de ce qui a été réalisé avec l'Accord de Paris, mais les réalisations ne pourraient être consacrées sans une transition durable respectueuse de l'environnement», a-t-elle fait observer. Le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Driss El Yazami, a souligné qu'une forte prise de conscience du combat contre les effets du réchauffement planétaire nécessite une implication accrue des acteurs non étatiques, en particulier les ONG des pays du Sud. M. El Yazami a également appelé à une plus grande contribution des institutions nationales des droits de l'Homme, mais aussi les Parlements qui sont appelés à harmoniser la législation nationale avec les dispositions de l'Accord de Paris.

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