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Le Maroc plaide pour des institutions législatives africaines capables de défendre les intérêts du continent et d’accompagner sa dynamique de croissance

L’Assemblée parlementaire de la francophonie vient d’ouvrir les travaux de sa 25e Assemblée régionale Afrique hier à Rabat. Cette rencontre, qui se poursuivra jusqu’au 24 mai, est une occasion pour favoriser la coopération et renforcer la solidarité au sein de la communauté francophone et faire connaître et promouvoir le rôle international des parlementaires. Pour cette assemblée, deux thématiques d’une grande importance sont retenues, à savoir la bonne gouvernance et l’entrepreneuriat.

Le Maroc plaide pour des institutions législatives africaines capables de défendre les intérêts du continent et d’accompagner sa dynamique de croissance
Les travaux de cette 25e Assemblée régionale se poursuivent jusqu’au 24 mai. Ph. AICPress

C'est hier que la 25e Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la francophonie s’est ouverte à Rabat. Présidée par le président de l’Assemblée de parlementaire de la francophonie, Aubin Minaku, et le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, cette rencontre, qui se poursuivra jusqu’au 24 mai, sera une occasion pour évaluer la situation politique et sociale en Afrique depuis la 24e Assemblée régionale tenue à Bamako au mois de mai 2016. Les participants à cet événement débattent de deux thématiques majeures, à savoir la stabilité et la bonne gouvernance et l’entrepreneuriat en Afrique.

Intervenant à l’ouverture de cette rencontre, Habib El Malki a souligné que l’Afrique est confrontée aujourd’hui à plusieurs défis nécessitant plus que jamais une mobilisation de la communauté africaine. Ces défis portent notamment sur la stabilité, la sécurité, le renforcement des partenariats ainsi que la bonne gouvernance. Les Parlements ont ainsi un rôle primordial à jouer dans ce sens à travers des instruments institutionnels. Les institutions législatives sont en effet appelées, comme le souligne toujours M. El Malki, à garantir le respect de la pluralité, les libertés et les droits de l’Homme, notamment à travers l’élaboration de lois et en veillant au respect de ces droits par les gouvernements.

Par ailleurs, la promotion de l’entrepreneuriat nécessite de la part des pays africains un fort engagement pour libérer l’initiative et promouvoir la compétitivité et l’innovation. «Il est également important pour les États africains de contribuer à travers leurs Parlements à faire émerger un secteur privé citoyen émancipé pour garantir la préparation d’un climat d’affaires adéquat et d’engager une réelle volonté politique de lutte contre la corruption et la lenteur des procédures», souligne M. El Malki, qui a tenu à rappeler dans son intervention le rôle important que joue le Maroc pour l’unification du continent africain, faisant savoir à cet égard que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a effectué plus de 50 visites dans 27 pays africains, ce qui témoigne de la volonté du Royaume de renforcer son partenariat avec les pays africains, notamment les États francophones.
Par ailleurs, M. El Malki a plaidé pour une plus forte implication des Parlements africains dans la dynamique socioéconomique que connaît le continent. Il a ainsi affirmé que les institutions législatives africaines doivent accompagner et soutenir l’émergence de l’Afrique. «Une nouvelle Afrique est en train d’émerger.

Les Parlements doivent se trouver au cœur de cette émergence et de cette renaissance. Ils ont le devoir de stimuler et de soutenir les réformes nécessaires à l’édification des institutions. Les Parlements doivent mobiliser, acquérir plus de crédibilité auprès de l’opinion publique et jouer pleinement leur rôle dans la cohésion sociale par le développement solidaire», a-t-il souligné. Et d’ajouter que les Parlements doivent aussi œuvrer à éviter les conflits et l’instabilité, «pour favoriser un développement équilibré et durable garantissant l’égalité des chances». Sur le plan institutionnel, M. El Malki a insisté sur la nécessité pour les institutions représentatives de défendre l’Afrique et les intérêts de l’Afrique auprès de la communauté parlementaire internationale et des groupements politico-économiques mondiaux. Pour sa part, Aubin Minaku Ndjalandjoko, président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, a tenu au début de son intervention à rendre un vibrant hommage à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour son action historique en faveur de l’unité du continent africain.

Le haut responsable a ainsi saisi l’occasion pour plaider pour une unification des positions des États pour relever les nouveaux défis qui accablent les pays africains, mais aussi les nouveaux risques qui menacent la sécurité et la stabilité du monde et de l’espace francophone en particulier, notamment le terrorisme, l’abus de pouvoir et le non-respect des droits de l’Homme et des valeurs universelles. Il convient de souligner que les travaux de cette 25e Assemblée régionale se poursuivent jusqu’au 24 mai. Cette rencontre sera sanctionnée par l’adoption d’un rapport final qui contiendra les recommandations et les résolutions qui seront adoptées lors de cette rencontre.

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