Connexion
Le Maroc prépare sa feuille de route de mobilité durable. L’objectif est de répondre à la constante croissance des déplacements, améliorer l'efficacité des mouvements des personnes et des marchandises et réduire leur incidence sur l’environnement, selon la MAP. Cette feuille de route, qui a été au centre d’un atelier de démarrage, organisé mercredi dernier à Rabat par le ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, traduit l’engagement du Maroc, en tant que président de la COP 22, à présenter un premier draft de ce projet lors de la COP 23, prévue en novembre 2017 à Bonn. L’objectif sera de mettre en place un outil pour créer une vision commune de la mobilité durable et faciliter l’accès aux financements, sur la base de stratégies de transport durable cohérentes auprès des bailleurs de fonds internationaux et des investisseurs privés. Intervenant à l’ouverture de cet atelier, le secrétaire d’État chargé du Transport, Mohamed Najib Boulif, a indiqué que ce projet s’inspire de la macro-feuille de route globale pour la transformation du transport, élaborée par le Paris Process for Mobility and Climate (PPMC). Considérée parmi les feuilles de route sectorielles les plus complètes et les plus pertinentes, cette macro-feuille de route doit être adaptée aux niveaux régional et national par les pays parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, a-t-il fait savoir. La feuille de route pour une mobilité durable au Maroc sera élaborée en complémentarité avec les stratégies et plans engagés, notamment ceux en relation avec les secteurs de la logistique, de l’aménagement des villes, de l’énergie et du développement durable, a assuré Boulif.
«C’est dans la perspective de présenter un premier draft de cette feuille de route lors de la COP 23 et inspirer d’autres pays à suivre l’exemple de notre pays, que nous avons jugé utile d’organiser cet atelier de démarrage de cette initiative, et ce, dans le cadre d’une approche participative avec l’ensemble des acteurs clés dans le domaine de la mobilité», a noté le responsable. Placée sous la tutelle du ministère de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, la feuille de route est financée par l’Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ) en collaboration avec la société d’investissements énergétiques (SIE).
