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Le Moyen-Orient et l'Afrique sur une courbe ascendante

Le deuxième trimestre de cette année marque un nouveau départ pour l’Europe, selon le panorama risques-pays de Coface. C’est aussi le cas de secteurs comme l’automobile et l’agroalimentaire dans plusieurs pays. Le Moyen-Orient et l’Afrique s’avèrent être les régions dont les évaluations pays se sont détériorées le plus depuis 2014-2015 à cause notamment des tensions politiques et de la chute des prix du pétrole et du gaz.

Le Moyen-Orient et l'Afrique  sur une courbe ascendante
La zone euro bénéficie d’une dynamique positive : des conditions de financement très favorables, l’investissement qui soutient la croissance, le retour de la confiance des entreprises et les défaillances d’entreprises en baisse dans la quasi-totalité

Le risque-pays au Moyen-Orient et en Afrique reste sur une pente ascendante. C’est ce qui ressort du dernier panorama risques-pays de l’assureur-crédit Coface. Selon ses analystes, le Moyen-Orient et l’Afrique s’avèrent être les régions dont les évaluations pays se sont détériorées le plus depuis 2014-2015 à cause notamment des tensions politiques et de la chute des prix du pétrole et du gaz. Ce trimestre, l’assureur-crédit affirme dégrader plusieurs pays de la région. Concrètement, la croissance économique et la situation financière du Qatar (désormais en A4) pourraient s’aggraver. Le Bahreïn (désormais en C) fait face à un déficit budgétaire jugé important et à une dette élevée. La Namibie (désormais en B) a des perspectives médiocres cette année, malgré une reprise dans le secteur minier. Enfin, l’île Maurice (désormais en A4) régresse dans les classements internationaux mesurant l’environnement des affaires. Côté sectoriel, le risque monte aussi.

En témoigne la dégradation à «risque moyen» de l’industrie pharmaceutique des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite, sous l'effet de dépenses publiques plus faibles.
Dans son analyse de l’Europe, Coface indique que la région est en voie d’accélération, comme en témoigne une vague de reclassements. Toutefois, «des signaux contradictoires envoyés par l’économie américaine (A2, risque peu élevé) et le grand flou qui entoure le plan de relance budgétaire incitent à la prudence. Malgré une révision à la hausse du PIB au premier trimestre (de 0,7 à 1,2%) et le chômage au plus bas depuis près de 16 ans, la consommation des ménages continue de s’essouffler et la progression des crédits risque de connaître un fléchissement sous l'effet de la hausse attendue des taux d’intérêt», décrypte l’assureur-crédit. Pour l’institution, la zone euro bénéficie d’une dynamique positive : des conditions de financement très favorables, l’investissement qui soutient la croissance, le retour de la confiance des entreprises et les défaillances d’entreprises en baisse dans la quasi-totalité des pays. Dans ce tableau, le Royaume-Uni fait exception, selon Coface. Le pays est fragilisé par le ralentissement de la consommation et en Belgique, son quatrième partenaire commercial, les défaillances devraient croître respectivement de 9 et 5% en 2017.

«Coface améliore à A2 l’évaluation de l’Espagne, où la croissance et le commerce extérieur sont particulièrement dynamiques, et à A3 l’évaluation du Portugal, sorti de la procédure de déficit excessif de la Commission européenne», indique Coface. Plusieurs secteurs suivent cette tendance positive : l’agroalimentaire en Europe de l’Ouest (désormais évalué en risque moyen au niveau régional ainsi qu’en France), suite à la hausse des prix des matières premières et à la fin des effets climatiques désastreux pour les récoltes, la métallurgie en Allemagne (désormais en risque moyen) en raison de la stabilisation des prix et de la bonne dynamique de ses principaux débouchés et l’automobile en Italie (désormais en risque faible). 

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