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Casablanca a son nouveau port de pêche. «Dumez Maroc vient de livrer le nouveau port de pêche à Casablanca, un projet faisant partie d'un réaménagement total de la zone portuaire», indique le cabinet britannique de veille maritime et portuaire Clarkson Research. Construit pour le compte de l'autorité portuaire marocaine, ce projet est le plus grand jamais mis en place par la filiale du groupe français de BTP Sogea-Satom/Vinci Construction. «Il a été réalisé dans un environnement particulièrement hostile où les fortes houles sont fréquentes», explique le cabinet.
D’une valeur de 56,2 millions d’euros, le marché décroché par Dumez Maroc consistait à remplacer le port de pêche de la capitale économique par un nouveau. Le travail réalisé par le spécialiste a consisté en la construction d'une digue principale de 655 mètres linéaires, d'une digue secondaire de 535 mètres linéaires ainsi que de deux quais de, respectivement, 323 et 145 mètres linéaires. Un appontement flottant de 240 mètres a également été mis en place.
Le nouveau port de pêche permettra de dépasser les insuffisances de l'ancien port et de créer de nouvelles conditions optimales pour l'exercice des activités liées au transit des apports de la pêche (www.lematin.ma). Ce projet portuaire vient s'ajouter à celui de la création d'une zone de plaisance à Al-Hoceïma. Un projet livré en juillet dernier et ayant nécessité un investissement de 170 millions de DH. Il permettra d’accueillir 180 navires de plaisance.
La société, très active au Maroc où elle est présente depuis 1947, est également derrière le projet d’extension du port de Dakhla. Finalisé et livré début 2013, «ce chantier a mobilisé plus de 200 ouvriers en période de pointe et a nécessité la mise en œuvre de plus de 850.000 tonnes d’enrochements pour la construction de deux quais d’une longueur de 650 mètres linéaires, d’une digue de 1 km et de 8 hectares de terre-pleins gagnés sur la mer», précise l’entreprise. La nouvelle infrastructure, essentiellement destinée à la pêche, permet le traitement d’un trafic de plus d’un million de tonnes par an. Coût du projet : 26 millions d’euros.
